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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 20:29

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Tout comme celle d’Iron maiden, la discographie de Black sabbath, autre grand saigneur du heavy metal, est également à présent bien fournie dans ces colonnes.

Sorti en 1990, « Tyr » vient clore une décennie de tâtonnements après le départ du très regretté Ronnie James Dio et l’embauche d’un honnête chanteur de second niveau Tony Martin au style bien propret.

Avec le bassiste Neil Murray en remplacement de Laurence Cottle, Black sabbath développe un concept album influencé par le dieu nordique de la guerre Tyr ce qui entre nous change un peu des sempiternels Thor et Odin.

On débute par un long titre « Anno mundi » qui brille sur les refrains majestueux ou Martin pousse sa voix au maximum de ses possibilités.

Le chanteur est moins convainquant dans le registre rapide de « The law maker », et « Jérusalem » que sa voix trop aseptisée et maniérée fait couler à pic.

Les anglais basculent dans le registre lent et ténébreux avec « The sabbath stones » qui se montre malgré ses qualités mélodiques plutôt ennuyeux.

Rappelant « E5150 », le court interlude musical « The battle of Tyr » joué au synthétiseur introduit un court et agréable morceau planant « Odin’s court » qui sert lui-même de rampe de lancement à « Walhalla » à la structure robuste sans être fantastique.

L’album se termine comme il a commencé par une languissante ballade « Feels good to me » hyper aseptisée et par « Heaven in black » immonde bouillie sonore manquant du feeling magique du grand Sabbath des origines.

En conclusion, malgré un concept et une pochette des plus alléchants, « Tyr » est un album de plus de piètre qualité à mettre au compte de Black sabbath, confirmant que les productions réalisées avec Tony Martin étaient parmi les plus faiblardes de sa discographie.

Ceci apparait de manière particulièrement criante sur cet album sans relief, tentant de reprendre palement  les bonnes vielles recettes ayant fait la légende des anglais.

Avec sa musique sans âme, chanteur appliqué mais au style scolaire et o combien soporifique, « Tyr » plonge dans les abymes sans fin de la création musicale.

Le mélomane pourra donc passer sans problème son chemin, mis à par (pour les plus indulgents !) le titre d’ouverture, pas grand chose à garder à ici.

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