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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 09:01

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L’hilarant Ben Stiller avec « Dodgeball » de Rawson Marshall Thurber.

Sorti en 2004, « Dodgeball » raconte une rivalité entre deux patrons de salle de sport, avec d’un coté White Goodman (Ben Stiller) self made man typiquement US arrogant, fier de sa réussite et du culte du corps, et Peter Lafleur (Vince Vaughn), directeur apathique d’une salle modeste ou monsieur tout le monde peut s’entrainer en douceur.

Criblé de dettes et peu combatif, Lafleur est contacté par Kate Veatch (Christine Taylor) spécialisé en fiscalité pour lui signifier le catastrophique de sa situation et la forte probabilité que Goodman le rachète pour s’agrandir.

En effet bien que n’ayant nullement besoin de la salle de Lafleur, Goodman cherche à l’écraser par inimité personnelle.

C’est alors que Lafleur a l’idée pour sauver son club de monter une équipe de Dodgeball (balle au prisonnier ) et de faire le championnat des Etats Unis à Las Vegas pour rafler les 50 000 dollars lui permettant de revenir à l’équilibre financier.

Il recrute alors son propre personnel comme le fragile Justin (Justin Long) recalé de l’examen des pom pom girls, Dwight (Chris Williams) ou des clients Gordon (Stephen Root) petit gros mal dans sa peau, ou Steve (Alan Tudyk) excentrique qui parle et s’habille comme un pirate.

Les débuts sont catastrophiques avec une qualification obtenue de justesse après la disqualification d’une équipe de collégienne convaincue de dopage, aussi Patches O’Houlihan (Rip Torn) vieille gloire du Dodgeball est il appelé en renfort pour mettre ses méthodes musclées au service de l’équipe.

C’est donc en apprenant à esquiver des clés à molette ou des voitures que l’équipe apprend à devenir plus pro.

Cet entrainement est aussi l’occasion d’intégrer Kate à l’équipe en raison de sa belle force de frappe.

En face, le redoutable Goodman n’entend pas laisser faire et monte également une équipe de Dodgeball formés d’athlètes de haut niveau notamment son bras droit le colossal Me’shell Jones (Jamal Duff) ou la redoutable championne de l’Est Fran (Missy Pyle).

La rivalité entre les deux hommes est accentuée lorsque Goodman très sur de son charme athlétique, est repoussé par Kate, qui lui préfère la gentillesse et la modestie de Peter.

Vient alors la tournoi final à Las Vegas qui rassemble des équipe du monde entier.

Après des débuts difficiles face à une coriace équipe allemande fan de David Hasselhof, l’équipe de Lafleur contrainte en raison de problèmes de maillots à jouer en accoutrement sado maso, parvient à se qualifier pour le tour suivant, tandis que celle de Goodman, appelée les cobra pourpres, caracole brillamment en éliminant ses adversaires.

Les tours s’enchainent face à des bucherons, des rappeurs ou des karatéka et peu à peu l’équipe de Monsieur tout le monde commence à ne plus faire rire et gagne en respectabilité avec la rage de Gordon, la prise de confiance de Justin, secrètement amoureux de Fran et qui parvient à réussir enfin son examen de pom-pom girl.

Quand il apprend que la finale va opposer les Monsieur tout le monde à ses Cobras, Goodman tente de corrompre Lafleur en lui proposant une forte somme d’argent pour racheter sa salle.

Faiblissant, Lafleur qui a également perdu Patches dans un tragique accident faisant mentir la chance des Irlandais, cède finalement et se retire, piteux de la compétition.

Il est alors revigoré par le coureur cycliste Lance Armstrong, qui n’était pas encore déchu de ses titres pour dopage et revient à la compétition.

Après avoir reçu un autre coup de pouce de Chuck Norris, Lafleur peut disputer le match qui comme on s’en doute est acharné et se solde par une séance de mort subite remportée par Lafleur face à Goodman.

Lafleur avoue finalement qu’il a vendu sa salle mais réinvesti la forte somme de Goodman en pariant sur sa victoire en finale, ce qui le rend maintenant capable de racheter la salle de son rival.

Lafleur a même le plaisir de conclure avec Kate, qui lui avoue être bisexuelle, ce qui est représenté ici comme curieusement cool.

Le film se termine par Goodman, devenu obèse se lançant dans une belle prestation de danse sexy-adipeuse.

En conclusion, « Dodgeball » est une comédie parfaitement loufoque, délirante et divertissante.

La star du film est Ben Stiller, déchainé en gourou de la forme, atteignant l’orgasme lors d’exercices de musculation ambigus avec son garde du corps mais se shootant en cachette en reniflant donuts et pizzas.

Face à ce monstre comique, le grand échalas de Vaughn peine au niveau charisme mais l’ambiance du film est telle que ceci relève pour moi du point de détail.

Par l’humour, Marshall Thurber se moque du culte du corps et de l’apparence qui pousse les occidentaux à se torturer en salle de gym.

Le choix du Dodgeball, sorte de balle au prisonnier des cours de récréation élevée au rang de sport de compétition est une idée comique de génie, à laquelle personne ne peut résister.

« Dodgeball » comblera donc les fans comme moi de Ben Stiller mais plus généralement de films régressifs et jubilatoires !

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