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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 10:31

Après le best of, l’album phare de The police, je veux bien entendu parler de « Regatta de blanc » sorti en 1979, second effort des anglais et carton international les propulsant au rang de superstars de la musique.

Mettant en évidence les visages encore juvéniles de Sting (chant), Andy Summers (guitare) qui remplace le corse Henry Padovani et Steward Copland (batteur) et, « Regatta de blanc » débute par un tube fracassant, « Message in the bottle » qui donne immédiatement la tonalité de cet album particulièrement remarqué.

Alternant vitesse et refrains aériens, « Message in the bottle » rempli fort bien sa fonction de tube ouvrant la voie du succès.

Suivent le très expérimental et dépouillé « Reggata de blanc » puis le rock solide et efficace « It’s alright for you ».

The police marque clairement ses influences reggae avec « Bring on the night » incroyablement musical et créatif.

Le groove rapide et fluide du groupe porte littéralement « Deathwish » qui introduit le plus grand tube de sa carrière, je veux parler de « Walking on the moon » merveille en lévitation de près de cinq minutes.

Après être allé dans la lune, le retour sur terre est plutôt rude et « On any other day » se montre en comparaison plutôt pauvre et vide.

The police semble marquer ensuite sensiblement le pas avec un « The bed’s too big whitout you », atmosphérique trop long et feutré puis « Contact » lisse et sans éclat.

On termine avec « Does everyone stare » plus original avec son coté cabaret et « Not time this time » ressemblant à une démo chaotique sur laquelle le chant aigu de Sting se montre particulièrement pénible.

En conclusion, même sans être absolument fana du genre reggae-rock pratiqué par les anglais, « Regatta de blanc » tient globalement ses promesses et confirme sa réputation de grand disque de la fin des années 70, constituant avec la new wave la digne continuité du feu de paille du punk, à la portée pourtant immense.

En guise de phares éclairant la nuit de leurs puissants projecteurs, « Message in a bottle » et « Walking on the moon » bien sur, mais derrière une musique compacte, fluide, agréable, intelligente et créative.

Le succès ne peut donc qu’être au rendez vous et pour le coup mérité tant « Regatta de blanc » contient sa propre identité musicale certainement en avance sur son temps.

Reggata de blanc (The police)
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 08:44

Fidèle à ma tactique habituelle, j’ai décidé d’aborder un groupe aussi fameux que The police par le biais d’un best of, « The police, greatest hits » sorti en 1992.

Tout le monde ou presque a déjà entendu dans sa vie une chanson de The police (ou de Sting) tant ce groupe des années 80 a marqué l’inconscient collectif alors qu’il ne fut actif que 5 petites années de 1978 à 1983.

Ce best of débute donc par « Roxane », grand tube des anglais narrant les déboires d’une prostituée sur fond de reggae lancinant.

Malgré un chant parfois difficile à supporter dans ses parties hurlées, « Roxane » contient déjà des variations de rythmes intéressantes.

La musique de The police parait toujours au croisement du reggae et du rock, comme le montre « Can’t stop losing you » plutôt brillant également dans sa structure rythmique variée et plaisante.

Le schéma se répète sur « So lonely » avec une succession de couplets reggae lents et planant et de refrains rock plus nerveux mais « Message in the bottle » se révèle pour moi un des tubes majeurs de The police, supplantant de la tête et des épaules les autres, par son intensité et sa fluidité.

Impossible non plus de résister au chef d’œuvre du groupe, l’ovni « Walking on the moon » chef d’œuvre étrange en état d’apesanteur absolue.

On redescend un peu sur terre avec « The bed’s too big whitout you » et « Don’t stand so close to me » considérablement plus plats et convenus bien que non réellement désagréables.

C’est toujours en mode reggae coolant que survient « De do do do, de da da da » et en toute honnêteté « Every little thing she does is magic » et son coté musique de plage passent complètement inaperçus.

On est plus séduit par l’atmosphère feutrée de « Invisible sun », guère passionné par celle ennuyeuse de « Spirits in the material world ».

Plus de dynamisme sur « Synchronicity II » dépouillé du coup de toute influence reggae et enfin un autre tube de carrure mondiale, « Every breath you take » d’ailleurs repris par Sting puis pillé par Puff Daddy, en raison de ses belles qualités mélodiques.

La fin du best of se profile alors, « King of pain » particulièrement anodin et ennuyeux, un « Wrapped around your finger » magnifique et largement portée par la voix aérienne du blond chanteur avant un « Tea in the Sahara » atmosphérique mortifère.

En conclusion, sans surprise « The police, greatest hits » ne peut que me faire rester sur mon sentiment initial, celui d’un groupe au succès fulgurant, porté par une poignée de tube particulièrement créatifs mélangeant habilement reggae et rock, tel le génial « Walking on the moon ». Sorti des standards appartenant au patrimoine de la musique pop/rock, The police se montre comme un groupe beaucoup plus conventionnel, sans originalité ou inspiration particulière jouant beaucoup sur les effets et la voix de son chanteur leader incontournable.

Ce best of vaut donc le coup d’être écouté une fois mais ne tient certainement pas la distance des dix sept titres car The police a plutôt fait cinq à six tubes dans sa carrière, ce qui est déjà considérable.

The police, greatest hits (The police)
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