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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 22:37

abbey_road.jpg2

 

 

Nous remontons le temps jusqu’en 1969 pour retrouver « Abbey road » célébrissime album des Beatles fortement popularisé par la fameuse pochette ou les Fab four traversent la rue.

Comme souvent avec ce groupe touché par la grâce, « Abbey road » commence par un tube « Come together » immédiatement mémorisable à son refrain finalement assez rock.

La bascule avec l’efficace ballade « Something » composée et chantée par Georges Harrison est pour le moins surprenante.

C’est à présent au tour de Mc Cartney de s’exprimer sur le mollasson et gentillet « Maxwell’s silver hammer » puis la ballade beaucoup plus intense « Oh ! Darling ».

Tel un presque parfait portrait processus démocratique, la parole est à présent donnée au batteur Ringo Starr, qui peut alors se montrer à son avantage au chant sur le formidablement mélodique « Octopus garden ».

La grande qualité du disque se poursuit sur le long et lourd blues enfiévré « I want you (she’s so heavy) » beaucoup plus marquant que le trop propre et terne « Here comes the sun » composé et chanté par Harrison.

Vient ensuite « Because » rendue agréables par les harmonies vocales aériennes puis « You never give me your honey » morceau un peu mou et complexe formé de multiples colorations musicales.

L’ennui finit par immanquablement s’installer sur « Sun king » doucereuse et insipide ballade.

On aborde alors la dernière partie du disque assez curieusement composée de titres très courts s’enchainant rapidement, tel « Mean Mr Mustard », totalement transparent,
 « Polytethene Pam » beaucoup plus musclé et accrocheur, « She came in through the bathroom window » pop à la cool, « Golden slumbers » ballade ratée, « Carry that weight » notable uniquement par ses refrains légèrement appuyés.

La fin, assez étrange, comme si les Beatles jetaient l’éponge est constituée du bien nommé « The end » assez marqué par les guitares électriques et du faux morceau caché « Her majesty » qui passe inaperçu en à peine vingt secondes.

En conclusion, malgré sa belle réputation, ses ventes colossales et sans nul doute l’une des pochettes les plus célèbres du rock, « Abbey road » n’est pas pour moi un album culte.

Une première partie certes plaisante avec quelques tubes bien placés (« Come together » et « Octopus garden » ) voir le très bon « I want you (she’s so heavy) », mais par la suite un effilochage constant, menant à un groupe pour moi en panne sèche dans la seconde moitié du disque, panne symbolisée par la succession de courts titres inutiles à faible portée.

« Abbey road » est donc un album à écouter au moins une fois dans sa vie pour se faire sa propre opinion, qui n’est pour ma part pas très favorable.

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 20:09

let_it_be.jpg1

 

 

Sorti en 1970, le célèbre « Let it be » est le dernier album des Beatles avant leur séparation et la poursuite de carrière solo de chacun des membres du groupe.

On voit fort bien sur la pochette que le look des quatre de Liverpool a grandement évolué avec l’abandon de la coupe au bol et l’adoption des cheveux longs à la mode hippie.

C’est donc enfanté dans la douleur et de violentes dissensions internes que débute « Let it be » plutôt mollement du reste avec un « Two of us » acoustique terriblement plat et ennuyeux.

Le constat est analogue sur « Dig a pony » manquant cruellement de rythme et ce n’est certainement la ballade duveteuse « Across the universe » qui vient réveiller l’auditeur de sa léthargie mentale.

Le réveil sonne enfin sous l’impulsion de George Harrison qui sur « I me mine » donne une orientation beaucoup plus rock.

Après le court interlude funny « Dig it » vient le tube le plus célèbre du disque, le fameux « Let it be » somptueuse ballade à la mélodie géniale sortie des cerveaux de Lennon et de McCartney encore visiblement en osmose à ce moment.

L’intérêt des Beatles pour la country music se fait alors sentir aussi bien sur l’interlude  « Maggie mae », sans intérêt que sur le plus consistant « I’ve got a feeling » heureusement traversé de quelques courtes poussées de fièvre.

On rangera dans le même registre suranné, « One after 909 » qui puise lui plus dans la veine rythm and blues.

Comme si cela ne suffisait pas, les Fab four nous infligent de surcroit une ballade pleurnicharde « The long and winding road » avec forces de lourdes orchestrations.

On attend alors avec impatience la délivrance de la fin du disque qui arrive fort heureusement assez rapidement avec « For you blue » blues atone sous anxiolytiques et le final « Get back » insupportable titre aux fortes résonnances country.

En conclusion, lent, mou, peu inspiré et poussif, « Let it be » a toutes les caractéristiques d’un album de fin de règne.

La force vitale, la finesse mélodique et l’inspiration géniale qui faisaient tout le coté si novateur et excitant des Beatles semble ici évanoui au profit de compositions ternes sans réelles aspérités.

Reste un seul morceau digne d‘intérêt, « Let it be » pour sauver les Fab four du naufrage absolu, ce qui est pour moi bien trop peu.

Il était temps de tourner une page, de remercier ses musiciens exsangues pour tout ce qu’ils ont apporté à la musique pop-rock, pour basculer vers d’autres styles plus intenses et flamboyants.

Car oui, dans le même temps, Led zeppelin, Deep purple et Black sabbath explosent, définissant, les standards d’un nouveau genre, le hard rock et son proche cousin le heavy metal.

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 22:36

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En 1965, une seule année seulement après « Hard day’s night », The beatles récidivent et sortent « Help ! » bande son d’un film gratifiée d’une pochette toujours aussi ridicule.

Ridicule, « Help ! » ne l’est absolument pas et déroule des mélodies d’une fluidité imparable.

Impossible de résister à ce tube léger et divin, confectionnée par le travail d’orfèvre de la paire magique Lennon-Mc McCartney.

La magie continue d’opérer sur « The night before » parcouru des sublimes envolées vocales de McCartney soutenus par des chœurs particulièrement aériens.

Dans un registre plus folk et nasillard, « You’ve got to hide your love away » chanté par Lennon produit son petit effet et comment au juste résister au charme suave de la ballade « I need you » chanté magnifiquement par George Harrison ?

Les anglais semblent habités par la grâce, tant « Another girl » se montre touchant de finesse mélodique.

On passe également un bon moment avec « You’re going to loose that girl » sans doute un peu trop gentillet pour déboucher sur le merveilleux tube « Ticket to ride ».

Les Beatles reprennent ensuite le très country « Act Naturally » de Morrison et Russell qui dans la bouche de Ringo Starr passe plutôt bien, puis se font plus romantiques sur la courte ballade doucereuse « It’s only love ».

L’infernale machine à tube pop refait des siennes sur « You like me too much » , merveille mélodique divinement concoctée par Harrison.

Par contraste, « Tell me what you see » parait bien terne et la nouvelle incursion country « I’ve just seen your face » laisse plutôt froid.

Mais la fin de l’album se profile et offre encore son lot de splendeurs avec « Yesterday » mémorable ballade mélancolique composée par ce génie de McCartney et la flamboyant reprise rock ‘n’ roll de Larry Williams « Dizzy miss Lizzy ».

En conclusion, « Help ! » est un album magique au charme ensorcelant.

Brillant, varié, inventif et incroyablement plaisant, le disque confirme le talent des quatres de Liverpool pour composer des morceaux pop-rock de grande classe.

« Help ! » est un bijou mélodique qui ravira les amateurs de musique d’une fluidité et d’une luminosité hors du commun.

On comprendra donc mieux à présent, la puissance de l’impact des Beatles sur la société des années 60 et le monde de la musique.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 22:12

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S’attaquer à un tel monument de la musique comme les Beatles a je l’avoue de quoi donner le vertige, aussi ne prétend je pas donner une vision d’expert du groupe britannique mais juste ma perception d’une jeune homme n’ayant pas connu l’époque bénie des années 60/70 ou les Fabulous Four incarnèrent avec les Rolling Stones un formidable vent de liberté pour toute une génération.

Sorti en 1964 en tant que bande originale d‘un film qui leur a été consacré, « A hard day’s night » est déjà le quatrième disque en deux ans d’un groupe composé de John Lennon (chant/guitare/harmonica), Paul Mc Cartney (chant/guitare) et des relativement moins connus George Harrison (basse) et Ringo Starr (batterie).

Malgré sa pochette photomaton un brin ridicule, « A hard day’s night » débute par le tube du même nom, donnant tout de suite un aperçu de l’incroyable science de la mélodie des Beatles mais également du chant de John Lennon.

Bien que moins marquant, « I should have known better » reste suffisamment plaisant en raison de l’harmonica du chanteur qui apporte une réelle plus value à la mélodie.

La suite ? « If I fell » est une ballade proprette sans réel intérêt et le jeu subtil de guitare ne suffit pas épicer sérieusement « I’m happy just to dance with you ».

Toujours dans le registre de la pure ballade, « And I love her » fait cette fois mouche en raison de la splendide harmonie épurée guitare acoustique/voix de Lennon.

Les Beatles se montrent ensuite trop faciles avec « Tell me why » répétitif jusqu’à en devenir pénible puis réorientent avec Mc Cartney au chant leur musique vers le rock plus vigoureux de « Can’t buy my love ».

Lennon reprend le micro et insuffle une bonne dynamique à un « Any time at all » bien nerveux.

« I’ll cry instead » inaugure une pluie de titres pop agréables mais trop passe partouts,  tel « Things we said » sympathique mais sitôt écouté sitôt oublié ou « When I get home » et ses chœurs lourdingues.

L’album se conclue par un « You can’t do that » sans relief notable et « I’ll be back » parvenant enfin à glisser des lignes mélodiques remarquables.

En conclusion, sans être un album majeur et malgré une fin de course faiblarde, le quatrième album des Beatles déroule une pop de belle qualité ou se disputent sens quasi inné de la mélodie de la paire Lennon/Mc Cartney et chant clair de haut niveau.

Nous sommes ici dans le registre des balbutiements de la pop-rock des années 60 et il est important de replacer « Hard day’s night » dans ce contexte pour en souligner le caractère relativement novateur.

Même si les Beatles continuent ici de forger leur style, «Hard day’s night » manque mis à part son titre initial, de véritables hits sortant du lot et se repose trop à mon sens sur une formule répétée à l’envie.

C’est joli, mignon, agréable, fort bien chanté, mais manque pour moi de folie ou d’ampleur.

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