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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 22:12

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S’attaquer à un tel monument de la musique comme les Beatles a je l’avoue de quoi donner le vertige, aussi ne prétend je pas donner une vision d’expert du groupe britannique mais juste ma perception d’une jeune homme n’ayant pas connu l’époque bénie des années 60/70 ou les Fabulous Four incarnèrent avec les Rolling Stones un formidable vent de liberté pour toute une génération.

Sorti en 1964 en tant que bande originale d‘un film qui leur a été consacré, « A hard day’s night » est déjà le quatrième disque en deux ans d’un groupe composé de John Lennon (chant/guitare/harmonica), Paul Mc Cartney (chant/guitare) et des relativement moins connus George Harrison (basse) et Ringo Starr (batterie).

Malgré sa pochette photomaton un brin ridicule, « A hard day’s night » débute par le tube du même nom, donnant tout de suite un aperçu de l’incroyable science de la mélodie des Beatles mais également du chant de John Lennon.

Bien que moins marquant, « I should have known better » reste suffisamment plaisant en raison de l’harmonica du chanteur qui apporte une réelle plus value à la mélodie.

La suite ? « If I fell » est une ballade proprette sans réel intérêt et le jeu subtil de guitare ne suffit pas épicer sérieusement « I’m happy just to dance with you ».

Toujours dans le registre de la pure ballade, « And I love her » fait cette fois mouche en raison de la splendide harmonie épurée guitare acoustique/voix de Lennon.

Les Beatles se montrent ensuite trop faciles avec « Tell me why » répétitif jusqu’à en devenir pénible puis réorientent avec Mc Cartney au chant leur musique vers le rock plus vigoureux de « Can’t buy my love ».

Lennon reprend le micro et insuffle une bonne dynamique à un « Any time at all » bien nerveux.

« I’ll cry instead » inaugure une pluie de titres pop agréables mais trop passe partouts,  tel « Things we said » sympathique mais sitôt écouté sitôt oublié ou « When I get home » et ses chœurs lourdingues.

L’album se conclue par un « You can’t do that » sans relief notable et « I’ll be back » parvenant enfin à glisser des lignes mélodiques remarquables.

En conclusion, sans être un album majeur et malgré une fin de course faiblarde, le quatrième album des Beatles déroule une pop de belle qualité ou se disputent sens quasi inné de la mélodie de la paire Lennon/Mc Cartney et chant clair de haut niveau.

Nous sommes ici dans le registre des balbutiements de la pop-rock des années 60 et il est important de replacer « Hard day’s night » dans ce contexte pour en souligner le caractère relativement novateur.

Même si les Beatles continuent ici de forger leur style, «Hard day’s night » manque mis à part son titre initial, de véritables hits sortant du lot et se repose trop à mon sens sur une formule répétée à l’envie.

C’est joli, mignon, agréable, fort bien chanté, mais manque pour moi de folie ou d’ampleur.

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