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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 20:34

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Bien relancé par un « The art of dying » de bonne facture, Death angel poursuit en 2008 sa seconde carrière avec « Killing season » à la pochette similaire bien qu’un brin plus morbide.

Après l’art de la mourir, la saison du massacre, on peut dire qu’avec Death angel on a affaire à un groupe dur et sombre qui ne fait pas dans la dentelle, avec une violence contrôlée comparable à leurs confrères new yorkais d’Overkill.

« Lord of hate » ouvre les hostilités sans faire de détail avec un thrash percutant solidement ancré au sol par des refrains en béton armé.

Le son est lourd, presque gras, les guitares tournoient à la vitesse d’un rotor d’hélicoptère pour offrir sur « Sonic beatdown » une leçon de tabassage en règle duquel nul être vivant ne pourrait se tirer indemne.

Un tantinet plus calme « Dethroned » alterne en réalité passages mélodiques en clair obscur et grosses charges d’un thrash implacable digne des plus grands.

Gros riffs et rythmiques assassines prennent la relève sur le très basique « Carnival justice » .

Certes « Buried alive » n’est pas un modèle de subtilité avec ses chœurs ultra pesants, mais fait preuve d’une efficacité de panzer.

« Souless » sonne comme du Ac/Dc en plus nerveux et rugueux tandis que « The noose » balance son thrash rageur comme un poing en pleine figure.

Les gros bras continuent leur travail de démolition avec les lourdingues « When worlds collide » et « God vs God » aux influences très Machine head.

Plus vif et percutant, « Steal the crown » fait des ravages avant le coup de grâce asséné par « Resurrection machine »   mid tempo guerrier contrebalancé de quelques fugaces envolées mélodiques.

En conclusion, plus frontal et intégriste que son prédécesseur « Killing season » est un authentique album de thrash metal monolithique, violent et moderne comme j'aime à écouter parfois quand le monde me parait vraimment révoltant.

Avec ce durcissement de ton, Death angel se recentre sur sa base et rétrécit du même coup son champs musical, perdant la variété musicale si plaisante de « The art of dying ».

Mais le groupe assume son choix artistique et plonge avec force et conviction dans ce bain de jouvence en jouant à fond la carte de la puissance brute ou les guitares claquent comme fouets mortels sur des tempos de rouleau compresseur.

Impressionnant et maitrisé de bout en bout, « Killing season » impose le respect et achève de nous convaincre que Death angel est un groupe de sacrés clients pouvant sans peine prétendre au rang de maitres du thrash pur et dur.

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