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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 19:25

Détour vers la rock music avec « II » le second album solo de Peter Gabriel après des débuts chez les rock progueux anglais de Genesis.

Pour son second album sorti en 1978, Gabriel garde le guitariste Robert Fripp et renouvelle tous les autres musiciens, Jerry Marotta à la batterie, Tony Levin à la basse et Larry Fast aux claviers.

On débute par le dynamique et entrainant « On the air » sur lequel le chanteur pose un timbre de voix nasillard rappelant de manière troublante Bon Scott.

La bonne surprise se confirme sur « D.I.Y » construit sur le même modèle, un rock alerte doté de refrains puissants et efficace.

Plus de douceur sur le mal nommé « Mother of violence » ballade au piano qui glisse élégamment mais également sur « A wonderful day in a one way world » léger et feutré sur lequel les claviers de Fast donne leur pleine mesure.

Cette influence des claviers se fait sentir par ailleurs sur « White shadow » très mélodique et aérien.

Difficile en revanche de s’intéresser au soporifique « Indigo » timidement relancé par « Animal magic ».

Gabriel joue la carte de l’envoutement oriental sur « Exposure » très riche musicalement enchainé de l’élégante bien que mollassonne ballade « Flotsam and Jetsam ».

On termine l’album par « Perspective » plombé par un affreux saxophone, et la ballade insipide « Home sweet home ».

En conclusion, après un début rock n‘ roll des plus tonitruant et trompeur, « II » révèle son vrai visage, celui d’un album de rock progressif forcément plus doux et léché.

Beaucoup de piano donc, toujours trop de saxophone et une approche globale de la musique trop cérébrale et passez assez instinctive pour votre serviteur.

Même si Peter Gabriel reste un bon chanteur à la voix protéiforme et si l’ensemble se tient artistiquement parlant, « II » ne correspond globalement pas à ma vision de la musique.

II (Peter Gabriel)
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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 21:45

Queen_II.jpg1.gif

 

 

Dans la grande famille du rock, Queen est un mastodonte à la limite déjà trop mainstream pour moi.

Féru néanmoins du rock des années 70, je me devais de jeter un regard curieux sur « II » seconde production des britanniques en 1974.

La célèbre pochette du disque montre les musiciens dans un clair obscur désormais rentré dans l’histoire.

Coté musique, le jeune groupe se doit de trouver son style autour de la charnière centrale Freddy Mercury (chant) - Brian May (guitare) avec John Deacon (basse) et Roger Taylor (batterie) pour assurer la section rythmique.

Entrée en matière pompeuse sur une courte « Procession » instrumentale, avant un « Father to son » long titre épique truffé de grande envolées aériennes.

On poursuit dans le même registre avec « White queen (as it began) » ou Freddy Mercury pousse encore plus loin son chant éthéré.

Après la doucereuse ballade acoustique « Some day one day », vient une autre ballade « The loser in the end » trop fortement influencée par Led zeppelin.

Plus de dynamisme sur « Ogre battle » qui lorgne vers un rock vivant et rapide aux multiples éruptions guitaristico-vocales avouons le parfois difficiles à suivre.

On retrouve le chant haut perché, les chœurs aérien et les multiples variations baroques sur « The fairy’s feller’s master stroke » sans réellement comprendre le sens de tout ce fatra.

Après le court interlude voix-piano « Nevermore », Queen pousse encore plus loin le bouchon sur « The march of the black queen », peuplé d’incessantes variations rythmiques entrecoupés de grande envolées, qui rendent son écoute au final proprement assommante.

On en vient à espérer rapidement à la fin du disque qui tarde à arriver.

Ainsi, le pénible « Funny how love is » et « Seven seas of rhye » boursouflés de chœurs grandiloquents jusqu’à en devenir écœurants.

En conclusion, « II » ne plaide pas pour me donner envie de m’intéresser aux disques de Queen dans les années 70.

On pense à un paon bouffi d’orgueil chantant et faisant en permanence la roue pour épater la galerie ou à un petit singe savant gavé de LSD enchainant tours sur tours.

Les structures des morceaux sont complexes, mouvantes à l’extrême et aboutissent pour moi à des stériles démonstrations de maestria techniques.

Le chant suraigu et maniéré de Mercury, soutenu par les omniprésents chœurs en soutien, est très irritant.
Quand de surcroit aucun tube locomotive incontournable ne vient tirer l’ensemble, on comprendra aisément que en 1974, Queen pratiquait une musique élitiste réservée à des musiciens férus de complexité et de démonstrations techniques.

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