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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 16:08

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La trilogie fantastique de Jacques Tourneur ne serait pas complète sans « L’homme léopard ».

Sorti en 1943, quelques mois après le remarquable « Vaudou » , « L’homme léopard » se déroule au Nouveau Mexique (Etats-Unis), lorsque, poussée par son manager Jerry Manning (Dennis O’Keefe), une artiste de cabaret nommée Kiki Walker (Jean Brooks) entre sur scène avec une panthère noire, qui excitée par sa rivale la danseuse Clo-Clo (Margo), s’échappe hors de l’enceinte.

Demeurant introuvable, le félin va semer la terreur, accumulant les attaques et plongeant la ville dans l’angoisse.

Même si la police ne le tient pas pour responsable, Manning tente de collaborer du mieux qu’il peut à la recherche de l’animal, mais ne peut l’empêcher de tuer une jeune latino américaine, Teresa Delgado (Margaret Landry) partie faire une course pour sa mère tard la nuit.

La mort de Maria après une traque angoissante, est particulièrement traumatisante.

Après la seconde attaque, qui tue une jeune hispanique Consuelo Contreras (Tula Parma) qui se rendait sur le tombe de son père, le jour de son anniversaire, le dresseur de la panthère, l’indien Charlie How-Come (Abner Biberman) avoue avoir des doutes sur la responsabilité de son animal.

Le spécialiste des félins, le docteur Galbraith (James Bell), saute sur l’occasion et fait part ouvertement des soupçons qui pèsent sur Charlie, dont l’alcoolisme est bien connu.

Ces soupçons font beaucoup d’effets à Charlie qui demande à être enfermé afin de faire toute la lumière sur cette trouble histoire.

Tandis que l’enquête s’enlise devant un prédateur/tueur en apparence insaisissable, l’action se porte sur la belle et indépendante Clo-Clo qui se faisant tirer les cartes par une collègues voyante Maria (Isabel Jewell), voit se profiler un destin funeste, mêlant homme, argent et mort.

Malgré sa force de caractère, Clo-Clo est ébranlé par les révélations à répétitions de la voyante, et si elle rencontre effectivement un homme mur qui lui fait des avances, elle ne donne pas suite malgré la rondelette somme qu’il lui donne gracieusement.

Ayant perdu cette argent, Clo-Clo commet l’erreur de ressortir la nuit et est à son tour tuée par la panthère ou un tueur solitaire.

Cet événement dédouane Charlie d’autant plus que peu après la dépouille de l’animal est retrouvée.

Manning et Kiki soupçonnent alors Galbraith et lui tendent un piège.

En pleine procession latino-américaine nocturne, Kiki se rend chez le docteur qui sentant ses pulsions se réveiller se jette sur elle dans l’intention de la tuer à l'aide d'une arme reproduisant les griffes d'un léopard.

Manning intervient, sauve Kiki et entreprend d’obtenir les aveux de Galbraith.

Durant ceux-ci l’homme dérive de manière perverse sur la mort de Consuelo ce qui déchaine la colère de son fiancé, qui le tue.

En conclusion, en raison de ses ressemblances flagrantes avec « La féline », « L’homme léopard » est pour moi le plus faible de la trilogie fantastique de Tourneur.

Malgré un certain gout de déjà vu, le film contient cependant quelques beaux moments d’angoisses, notamment les attaques nocturnes dans la ville de jeunes et belles femmes, qui demeurent particulièrement réussies.

Mis à part Margo qui crève l’écran dans un personnage incroyablement moderne de danseuse légère, sure d’elle et autonome, les acteurs sont pour moi globalement moyens et manquent de charisme, notamment le fade Dennis O’Keefe.

A noter également, l’ambiance très latino américaine et hispanique, qui assure au film, quelques touches colorées assez inattendues.

Tout ceci ne suffit cependant pas pour moi à hisser « L’homme léopard » au même niveau que ces deux prédécesseurs.

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