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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 19:20

hellboy_germes.jpg3

 

 

Même si après deux essais infructueux, le personnage de Hellboy crée par Mike Mignola dans les années 90 n’a toujours pas trouvé grâce à mes yeux, j’ai décidé sans doute par acquis de conscience de lire le premier tome des aventures de son héros satanique « Hellboy, tome 1, les germes de la destruction ».

Réédité chez Delcourt en 2004, « Hellboy, tome 1, les germes de la destruction » permet de comprendre les origines du démon avec sa naissance lors d’un rituel magique effectué en Angleterre en 1944.

Le magicien Raspoutine, présenté comme Immortel, a en effet été contacté par Adolf Hitler en personne pour aider les nazi à remporter la guerre en usant de magie.

Mais après sa création, Hellboy fut trouvé et élevé par des experts en paranormal anglais notamment Trevor Bruttenholm qu’il considéra comme son père adoptif.

Ayant rejoint le B.P.R.D (Bureau for Paranormal Research and Defense ) aux coté de ses amis l’homme poisson Abe Sapien et la belle pyrokinesiste Liz Sherman, Hellboy son invulnérabilité physique et sa mystérieuse main droite de pierre au service du gouvernement américain chargé de traquer les anciens nazi membre du projet secret autour de Raspoutine.

50 ans après sa naissance, Hellboy retrouve un Bruttenholm vieilli et affaibli qui lui raconte la découverte d’une mystérieuse créature enfouie dans les glaces polaires mais le vieux savant est assassiné par une créature démoniaque à l’allure de grenouille géante que Hellboy détruit d’extrême justesse.

Le trio du B.P.R.D part sur les traces de Mrs Cavendish, la mère des frères qui ont financé l’expédition en Antarctique et découvre une vieille dame vivant dans une sinistre maison juchée sur un lac.

Peu convaincu par les explications de la vieille dame qui déplore la disparition des membres de l’expédition, le trio décide d’explorer le site mais tombe sur les monstrueuse grenouilles commandées en réalité par Raspoutine lui-même.

Puissant sorcier, Raspoutine fait tuer Cavendish, prend le dessus sur la puissance d’Hellboy et devant son refus de participer au rituel libérant les 7 monstres contenus dans le Sadu Hem annonciateurs de la fin de l’humanité et du règne des ténèbres, décide d’utiliser le fluide vitale de Liz capturée par ses grenouilles qui sont en réalité les membres de l’expédition transformé par magie en dociles hommes de main.

Mais Abe sapien blesse le mage, interrompant ainsi le rituel et permettant à Hellboy de terrasser son père mystique.

Avec la mort de Raspoutine, tout prend alors fin, laissant le démon avec les questions relatives au pourquoi de sa venue sur terre.

En guise de bonus final, figurent quelques planches racontant des histoires basiques ou Hellboy affronte un homme chien dans le désert ou le scientifique nazi du nom de Herman von Klempt réduit à l’état de tête dans un bocal capable de commander un gorille lobotomisé.

En conclusion, je ne sais si c‘est en raison de la présence de John Byrne au scénario mais « Hellboy, tome 1, les germes de la destruction » m’a agréablement surpris, comme si j’étais à présent capable de m’imprégner à ces atmosphères gothiques insufflant les esprits d’Edgar Poe et de HP Lovecraft dans des comics books plus traditionnels issus de DC ou de Marvel.

En effet outre ses influences mystiques, Hellboy me fait penser à un croisement entre la Chose des 4 Fantastiques pour le gabarit, la main de pierre, le coté bagarreur et soupe au lait mais également Wolverine pour son comportement de rebelle, buveur de bière, fumeur de cigare, se foutant de tout en raison de son invulnérabilité mais également capable de plus d’introspection.

Rien à faire en revanche avec le style de dessin si particulièrement fin et sombre de Mignola auquel j’ai du mal à pleinement adhérer.

Hellboy est pour moi toutefois complètement en marge du monde des super héros classiques et demeure une réelle singularité.

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 14:09

hellboy_rencontres.jpg2

 

 

Malgré quelques réserves sur le personnage d’Hellboy, j’ai tout de même poursuivi mes découvertes du personnage crée par Mike Mignola.

Sorti en 2007, « Hellboy, rencontres » voit Mignola s’acoquiner avec James Robinson (scenario) et Scott Benefiel (dessins) pour provoquer la rencontre de son personnage fétiche avec Batman et Ghost, deux autres super héros évoluant dans un univers aussi sombre.

L’épisode avec Batman voit les deux héros s’unir pour rechercher Ted Knight, ancien super héros (Starman) devenu un vieux scientifique enlevé par des criminels nazis pour qu’il crée une machine capable de drainer l’énergie cosmique pour réveiller un dieu monstrueux inspiré du folklore de Lovecraft.

Mais Batman retenu par une nouvelle exaction du Joker, ne participera à la fin de la traque menant jusqu’en Amérique du Sud, laissant Hellboy aidé de Jack le fils de Knight, lui-même doté du bâton cosmique démanteler les plans des nazis.

Dans la seconde aventure, Hellboy est enlevé dans une autre dimension par Ghost, mystérieuse femme fantôme au corps immatériel parce que un mystérieux sorcier masqué lui a dit que la main du héros cornu contenait la réponse aux questions qu’elles se posaient sur ses origines.

Bon prince, Hellboy aide Ghost à vaincre un monstre de pierre afin que celle-ci ne s’aperçoive qu’elle a été manipulée par la sorcier pour récupérer la main en pierre du super héros et de déchainer les forces du diable sur la terre.

Ghost parvient à libérer Hellboy des griffes de son tortionnaire, qui met à jour la vraie nature du sorcier, en réalité un jeune médium assassiné cinquante ans plus tôt dans un règlement de compte entre maffieux.

Devenu vulnérable sans son masque magique, le jeune homme est abattu par Ghost qui refuse pourtant fièrement l’aide d’Hellboy pour en savoir plus sur son passé.

En conclusion, « Hellboy, rencontres » est somme toute assez minimaliste.

La première rencontre avec Batman est bâclée et assez décevante avec une nouvelle fois un obscur ordre secret de néo nazis férus de surnaturel en guise de punching balls.

La seconde avec Ghost est un peu plus intéressante car plus énigmatique et surnaturelle.

Le style de Benefiel plus dynamique et moderne que celui de Mignola constitue également un plus.

Malgré donc l’attrait que pouvait présenter la rencontre d’Hellboy avec d’autres super héros, force est de reconnaitre que le soufflet retombe et que le résultat est encore une nouvelle une déception.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 09:18

hellboy_diable.jpg2

 

 

Hellboy a déjà eu les honneurs de ce blog au travers d’un des films réalisé par Guillermo del Toro.

Voici maintenant le tour du comic book, crée par Mike Mignola en 1994.

Réédité en 2004 chez Delcourt, « Hellboy, tome 2, au nom du diable » raconte une histoire complexe ou trois anciens nazi cherchent à réveiller un vampire roumain du XIX iéme siècle appelé Vladimir Giurescu.

Réputé immortel, Giurescu a été approché par Hitler pendant la seconde guerre mondiale pour créer une armée de vampires mais après que le dictateur se soit aperçu qu’il ne pouvait contrôler ces forces surnaturelles, le roumain fut déporté puis laissé pour mort.

Le Bureau de Recherche Paranormales de la Défense américain, dans lequel travaille Hellboy remonte la piste de Giurescu et décide d’envoyer une équipe en Roumanie pour tenter de retrouver l’équipe ayant enlevé ses restes dans un musée de New York.

Hellboy part donc en mission avec ses amis Liz Sherman et Abe Sapien plus trois humains (Clark, Leach et Waller) .

Fidèle à sa réputation de fonceur, Hellboy est parachuté d’un avion et rentre en force dans le château présumé de Giurescu ou il se heurte à Ilsa Haupstein, instigatrice du projet de résurrection piloté en réalité par le moine Raspoutine, à la tête des négociations avec Hitler en 1944.

Raspoutine ou plus précisément son enveloppe spirituelle, apparait comme un sorcier mystique auquel prêtent allégeance Ilsa et ses acolytes.

Virtuellement invulnérable en sa qualité de démon, Hellboy défait tous les obstacles entre lui et sa cible comme les cyborgs issus des expériences nazis, ou les femmes harpies issues de mythologie grecque.

Il blesse mortellement Giurescu mais s’aperçoit qu’il est le fils de la déesse Hécate qui vient à son secours.

Tandis que ses coéquipiers humains sont tués par les pièges mortels du château, Hellboy affronte Hécate changé en monstrueuse femme serpent.

Il prend le dessus sur elle après une lutte acharnée et réalise qu’il est promis à régner sur le monde nouveau une fois que les forces déchainés par Raspoutine auront éradiqué la race humaine.

Après avoir terrassé la déesse, Hellboy fait exploser le château de Giurescu mais assommé par l’explosion est rattrapé par Raspoutine qui déçu de sa rébellion décide de le livrer à Giurescu et à Hécate à nouveau ressuscités.

Mais Hellboy se rebelle encore une fois et refuse de devenir le roi d’une armée de l’enfer.

En Norvège, la petite équipe de nazis qui a aidé Giurescu à rejoindre son pays s’entre déchire en raison des volontés d’émancipation du scientifique  réduit à l'état de tete sans corps, Von Kemplt contre Raspoutine et cette dispute provoque elle aussi l’explosion de leur complexe scientifique.

En conclusion, « Hellboy, tome 2, au nom du diable » permet d’en apprendre beaucoup plus sur ce personnage assez unique dans le monde des comics.

L’atmosphère est ici très gothique et empli de surnaturel avec un mélange de sorcellerie et de légende mythologiques (grecques, nordiques) enrobé d’un verni historique.

J’avoue qu’il m’est globalement difficile d’adhérer à cette mixture un peu trop lourde à mon gout surtout que les bien pratiques nazis sont une nouvelle fois ressortis de leurs tombes pour servir de méchants absolus et complètement déshumanisés.

Par rapport à Hellboy, le personnage moins musculeux que le Ron Pearlman des films, m’est assez peu sympathique.

Outre sa laideur, il est grossier, bourrin, inculte et violent comme une caricature de beauf américain.

De plus son invulnérabilité semblable à celle d’un Wolverine, agace.

En revanche, on notera le style particulier des dessins de Magnola, sombre et fin, qui confère un certain charme à ce fatra de références mystico-historiques.

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