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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 15:58

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Poussé par des influences extérieures, j’ai visionné « Twilight, chapitre 1, fascination » la première adaptation du best seller mondial de Stéphanie Meyer par Catherine Hardwicke.

Paru en 2008, le film emboite trois ans après le succès colossal du livre.

L’histoire est celle de Bella Swan (Kristen Stewart) une adolescente américaine un peu perdue, qui doit quitter sa ville ensoleillée de Phoenix suite au départ de sa mère fraichement remariée avec un joueur de base ball, pour d’établir à Forks petite ville humide de l’état de Washington ou réside son père Charlie (Billy Burke), sheriff local comme il se doit moustachu et débonnaire.

Au collège, Bella prend ses marques malgré son peu de confiance en soi.

Elle se trouve étrangement attiré par un beau et mystérieux jeune homme appelé Edward Cullen (Robert Pattinson), dont le comportement fuyant à son égard en cours de biologie l’intrigue.

Les amis de Bella lui apprennent que Edward est le fils du médecin de la ville, Carlisle Cullen (Peter Facinelli) et qu’il appartient à une sorte de clan familial élitiste composé de Alice (Ashley Green), Rosalie (Nikki Reed), Jasper (Jackson Rathbone) et Emmett (Kellan Lutz).

Après quelques tâtonnements, Edward se montre plus réceptif aux avances de Bella et une relation s’instaure franchement entre les deux adolescents après que le jeune homme l’ait sauvé d’une collision avec une voiture en usant de super force et de super rapidité.

Bella découvre peu à peu les étranges facultés d’Edward qui se livre davantage sur sa nature de vampire quasi immortel et sa famille assimilée à des végétariens car non consommateurs de sang humain.

Elle complète ses informations avec celles apportées par Jacob Black (Taylor Lautner) jeune indien fils d’un ami de son père qui lui révèle que les Cullen sont interdits sur le territoire de son peuple.

La séduction est plus forte que la crainte et Bella tombe amoureuse de son beau vampire protecteur même si leur couple dénote au sein du petit monde scolaire de Forks.

Elle est même invitée dans la somptueuse demeure de la famille Cullen, qui surmonte ses instincts de prédation naturels pour lui faire plutôt un bon accueil.

Si Alice se montre particulièrement avenante et sympathique, Rosalie est elle franchement hostile à l’intégration qu’elle estime contre nature de cette humaine.

Au cours d’un match de base ball joués sous un orage, les Cullen font la connaissance d’un trio de vampire errant auteurs de plusieurs meurtres d’êtres humains dans le voisinage.
Avec son look de rocker grunge, James (Cam Gigandet) se montre le plus agressif et montre clairement des vues sur Bella.

Edward et sa famille s’interposent, évitant un affrontement quasi fratricide.

Mais les Cullen savent que James malsainement excité par l’enjeu, va traquer Bella pour la tuer.

Il est donc convenu d’un plan pour éloigner Bella de la maison de son père afin de protéger les Swan.

La jeune fille se voit donc contrainte de mentir à son père, un brave quadra divorcé faisant du mieux qu’il peut, pour le quitter.

Mais même de retour à Phoenix, Bella n’est pas en sécurité puisque sa mère est prise en otage par James.

Sommée de se rendre à un rendez vous, Bella est torturée par James qui s’apprête à lui sucer le sang.

Alors que Bella vient d’être mordue, Edward surgit et bloque son adversaire pourtant plus puissant que lui.

La famille Cullen arrive alors au grand complet, tombe sur James et le tue en dépeçant et brulant son corps.

Malgré une jambe cassée et de sérieuses blessures, Bella se trouve sauvée par Edward qui aspire le venin de la morsure de James;

Pourtant, Victoria (Rachelle Lefèvre) la sculpturale amie rousse de James semble décidée à venger la mort de James …

En conclusion, « Twilight, chapitre 1, fascination » est pour moi une découverte.

Le mythe quasi éternel du vampire est ici sérieusement modernisé avec quelques adaptations par rapport aux légendes sataniques du Dracula de Bam Stroker.

On sent que Hardwicke pose un univers et des personnages susceptibles d’évoluer fortement.

Bien sur, l’idée de rencontrer des beaux et gentils vampires « végétariens » pourra faire hurler les puristes criant à la dénaturation du mythe, mais cette édulcoration volontaire n’est pas pour moi plus absurde que leur conférer des pouvoirs d’invisibilité, de bruler au soleil ou de se transformer en chauve souris.

L’aspect romantique de l’amour interdit pour le vampire est toutefois conservé avec cette attirance contre nature.

Nous sommes donc ici en face d’un film certes pour public jeune, mais plutôt plaisant et efficace dans son ambiance de grande foret sombre et humide.

Même si je suis loin d’atteindre l’état de fascination, ce film constitue une surprise plutôt agréable donc pour moi …

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