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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 10:36

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On change tout à fait de registre avec « Dumb and dumber » de Peter et Bobby Farelly.

Sorti déjà en 1994, « Dumb and dumber » est le premier film à succès des deux frères avant une longue carrière de films comiques et volontairement régressifs.

L’histoire complètement loufoque est celle Lloyd Christmas (Jim Carrey) chauffeur de limousine excentrique qui tombé sous le charme de sa cliente Mary Swanson ( Lauren Holly) récupère in extremis une valise qu’elle avait volontairement égarée à l’aéroport pour la remettre à un couple de gangsters composé d’une petite brune JP Shay (Karen Duffy) et d’un gros type appelé Joe Mentalino (Mike Starr).

A la suite d’un accident, Lloyd perd son emploi de chauffeur et retourne dans l’appartement minable qu’il partage avec son ami Harry Dunne (Jeff Daniels), lui-même fraichement viré de son métier de conducteur pour chiens.

Les deux hommes particulièrement abrutis ressassent leurs rêves d’élévation sociale stimulés par les fantasmes de Lloyd qui a fermement dans l’idée d’aller à Aspen (Colorado) pour rendre la valise à sa bien aimée.

L’arrivée des deux gangsters à leur domicile pousse le duo de looser à prendre la fuite, même si leur perruche paye de sa vie cette visite peu amicale.

Finalement Lloyd and Harry prennent le camion pour chien de ce dernier et se lancent dans un long périple vers le Colorado tout en ignorant qu’ils sont suivis.

En chemin de multiples aventures leur arrivent : ils escroquent une bande de routiers durs à cuir, vont boire leur pipi à un policier, mettent le feu à leurs habits, échouent dans un love hôtel ou ils échangent de troublantes confessions sur leur vie amoureuse, flirtent avec le vie homosexuelle des pissotières d’aire d’autoroute mais surtout finissent par tuer Mentalino en lui administrant par inadvertance la mort aux rats qui leur était destinée.

Dés lors JP Shay et son patron Nicholas André (Charles Rocket) sont persuadés que le duo d’abrutis cache en réalité de redoutables professionnels.

Après de nouvelles péripéties, les deux copains arrivent finalement à Aspen juchés sur une petite moto et après avoir ouvert la mallette de Mary découvrent des milliers de dollars en billets verts.

Sans se poser de questions sur le provenance et la destination de cet argent, ils piochent allégrement dans le magot et mènent dans la station chic une vie de milliardaires flambeurs.

Ils parviennent néanmoins à approcher Mary à une fête de charité huppée organisée pour sauver les derniers spécimen de chouettes des neiges.

Mais contre toute attente, Harry souffle la politesse à son ami et obtient un rendez vous avec Mary pour aller skier.

Même si la séance de drague tourne court lorsque Harry se trouve collé par la langue au télésiège, le contact finit par passer suffisamment bien pour que Mary trouve Harry séduisant.

Lloyd a pourtant compris le manège de son ami et décide de lui faire ingérer une dose massive de laxatif pour le second rendez vous.

Pris de terrible diarrhées, Harry se réfugie alors dans les toilettes ou il peine à faire croire à sa compagne qu’il ne fait que se recoiffer.

Même si Lloyd parvient à parler à Mary, à lui rendre la valise et à lui déclarer sa flamme, les choses restent pourtant bien compliquées pour lui.

Le film s’accélère quand JP et Nicholas font surface et prennent directement en otage Mary, Harry et Lloyd afin de récupérer leur bien, sensé contenir la rançon pour libérer Karl Swanson (Hank Brandt) le mari séquestré.

Le trio échappe de justesse à une exécution sommaire par l’intervention du FBI qui arrête les malfrats.

Le retour de Karl achève pourtant les espoirs de Lloyd (et Harry !) de séduire Mary.

Le film se clôt alors sur la scène culte du car de miss bikini qui s’arrête devant le duo pour lui demander leurs services de masseur, occasion que bien entendu il s’avère incapable de saisir.

En conclusion, « Dumb and dumber » est un film comique très divertissant si on apprécie l’humour gras et volontiers régressif jusqu’à en être scatologique.

Difficile de ne pas apprécier ces deux copains débiles lancés dans un road trip sans réel sens, si ce n’est de nous divertir à coups de situations délirantes et de scènes restées absolument cultes.

La star du film reste bien entendu Jim Carrey, excessif, explosif et déjanté, qui ne recule devant aucune outrance pour faire rire.

On peut en effet faire la fine bouche et tordre le nez devant la lourdeur du film, mais « Dumb and dumber » n’en demeure pas moins une œuvre de référence inspiratrice d’autres productions du même acabit.

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