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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 22:33

Détour vers un des réalisateurs asiatiques les plus talentueux qui soient, le maitre de l’animation japonais Hayao Miyazaki, avec « Le voyage de Chihiro ».

Sorti en 2001 après le déjà très renommé « Princesse Mononoké », « Le voyage de Chihiro » montre le périple de Chihiro, une jeune fille qui se rendant dans sa nouvelle maison avec ses parents, se retrouve dans une fête foraine désaffectée.

Les parents de Chihiro sont punis de leur goinfrerie en étant changé en cochons dans le monde des esprits et la vie de la jeune fille bascule complètement.

Guidée par Haku, un jeune homme aux mystérieux pouvoirs magiques, Chihiro évolue dans un monde d’êtres étranges ou les humains sont exclus.

Oubliant sa peur, Chihiro suit les conseils de son guide avant qu’il ne disparaisse et s’adresse pour trouver un travail à Kumanji, un vieil esclave à six bras actionnant sans relâche une complexe mécanique alimentant une gigantesque chaudière à vapeur.

L’insistance de Chihiro qui perturbe le travail de petits oursins à pattes acheminant des morceaux de charbons, finit par irriter Kumanji, qui sous les conseils de la jeune employée Lin, lui conseille de s’adresser à la patronne des bains, la puissante Yubaba.

Toute tremblante, Chihiro pénètre dans les appartement de Yubaba, qui est s’avère une affreuse sorcière dotée de redoutables pouvoirs magique.

Dur et méchante, Yubaba change le nom de Chihiro en Sen et l’embauche comme employée dans ses bains.

Malgré l’aide de la sympathique Lin et celle plus froide de Haku, qu’elle retrouve comme bras droit de la sorcière, Chihiro a les plus grandes difficultés à s’intégrer dans le monde sans pitié des bains.

Elle est pourtant aidée dans ses actions par Sans visage, une forme fantomatique masquée qui intervient périodiquement avec bienveillance en sa faveur.

Chihiro s’illustre en prenant en charge un esprit de la rivière souillé par la pollution et aide son énorme corps couvert de boue à se purifier dans un bain d’eau chaude.

Expurgé de tous les déchets contenus dans son lit, l’esprit reconnaissant quitte les bains en remerciant la jeune fille.

Chihiro comprend que ses parents sont gardés comme beaucoup d’humains sous forme de cochons par Yubaba sans espoir de retour.

Toujours attirée par Haku, elle le découvre sous la forme d’un dragon mourant après avoir été attaqué par des origami de papier.

N’écoutant que son grand cœur, Chihiro met tout en œuvre pour sauver Haku qui a été grièvement blessé en s’en prenant sur ordre à Zeniba, la sœur jumelle de Yubaba.

Chihiro s’oppose aux ordres de Yubaba de se débarrasser du corps de Haku et reçoit l’aide de l’étrange Zeniba, magicienne ennemie de sa sœur qui intervertit son fils Bo, un gigantesque bébé obèse et capricieux avec un rapace et les trois têtes domestiquées de sa rivale.

Aidée par Zeniba, Chihiro retrouve le dragon ensanglanté chez Kumanji et lui fait absorber une potion guerrissante qui expurge le mal que lui avait injecté sa maitresse.

Yubaba qui a fort à faire avec Sans visage venu aux bains exiger de voir de Chihiro et dévorant un par un les serviteurs dans son énorme corps.

Seule l’arrivée de Chihiro semble calmer l’étrange créature, qui semble être elle aussi un esprit errant mais lorsque la jeune fille le fuit, une course poursuite s’engage et se termine par la prise d’un train semi aquatique pour se rendre chez Zenaba.

Une nouvelle fois aidée par Haku esprit de la rivière que Chihiro a connu dans son enfance, la jeune fille prend confiance et soutenue par l’ensemble des employés des bains, y compris Bo, finit par convaincre Yubaba de rendre leur forme humaine à ses parents.

Lorsqu’elle se réveille après avoir laissé Haku, Chihiro est de retour avec ses parents qui ne se rappellent de rien dans la fête foraine.

En conclusion, « Le voyage de Chihiro » est un conte moderne, une œuvre poétique rappelant « Alice au pays des merveilles » version asiatique.

Etrange, baroque, d’une grande créativité artistique et richesse visuelle, ce film d’animation puise dans la culture des dieux shintoïstes japonais une esthétique étonnante contrastant avec le monde moderne, irrespectueux et dégradant des forces naturelles élémentaires.

Difficile donc de trouver des références connues dans cet univers féerique ou le merveilleux l’emporte sur un scénario logique.

Même si je goute assez tièdement les films d’animation asiatiques, je ne peux que reconnaitre le caractère unique et émouvant de ce film, qui demeure à ce jour le plus grand succès de Miyazaki.

Le voyage de Chihiro (Hayao Miazaki)
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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 16:17

Le monde de l’animation avec un classique du genre, « Toy story », œuvre remarquée en 1995 de John Lasseter pour le compte des célèbres studios Pixar.

Entièrement réalisé en images de synthèses, « Toy story » raconte une histoire emplie de merveilleux dans laquelle les jouets d’un petit garçon américain typique, Andy (voix de Donald Reignoux) s’animent de vie propre une fois celui-ci parti.

En tête de cette joyeuse ménagerie, Woody le cow boy (voix de Jean-Philippe Puymartin), capable de balancer quelques tirades à l’aide d’une bande magnétique dans son abdomen et du fait de son statut de jouet préféré d’Andy, capable de fédérer ses petits camarades aux capacités intellectuelles et physiques diverses.

Woody comme Mr Patate (Jacques Ferrière), le chien à ressort Zigzag (voix de Jacques Balutin), Rex (voix d’Henri Guybet) le tyrannosaure en plastique peu confiant en lui, se trouvent sous pression dans l’attente de la découverte d’un nouveau jouet potentiellement concurrent pour l’anniversaire de leur propriétaire.

Un Sergent en plastique (voix de Marc Barros) et ses hommes sont envoyés en reconnaissance dans le salon et transmettent à l’aide d’un talkiewalkie walkie en jouet leurs informations.

Ils ont à peine le temps de revenir qu’ils découvrent le nouveau jouet, un cosmonaute ultra sophistiqué Buzz l’éclair (Richard Darbois) et son vaisseau Space command.

Se croyant sur une nouvelle planète et réellement un cosmonaute, Buzz se montre complètement décalé avec les autres jouets et compte tenu de l’attrait de sa nouveauté devient vite le jouet préféré d’Andy au détriment du pauvre Woody délaissé.

La tension monte entre les deux jouets rivaux, Buzz devenant même le nouveau leader devant les autres jouets notamment la bergère (voix de Rebecca Dreyfus) qui en pinçait pour elle.

Incapable de se départager, Buzz et Woody suivent tous les deux Andy dans une pizzeria doté d’une jeux pour enfants et sont malheureusement pour eux capturés par Sid (Christophe Lemoine), le voisin d’Andy, un petit rocker connu pour torturer les jouets.

Séquestrés, ils découvrent l’univers de Sid qui casse les jouets, les recomposent en mélangeant membres, torse et tête pour créer des choses difformes.

Après une nouvelle dispute à cause de l’esprit étriqué de Buzz, ce dernier est ciblé par Andy qui compte le faire exploser en lui fixant une fusée sur le corps.

Woody fait de son mieux pour aider son rival au bras cassé, mais ne peut empêcher Sid de le disposer dans le jardin.

Il parvient néanmoins à convaincre les jouets difformes de Sid d’intervenir pour empêcher cet horrible crime et lorsque le jeune homme découvre ses propres jouets animés, il perd la raison et recule, effrayé. Buzz et Woody ne sont pourtant pas tirés d’affaires et cherchent à rejoindre le camion de déménagement de la famille d’Andy.

Juché sur une petite voiture électrique, réglée à pleine puissance, il colle au train du poids lourd, plus lent en ville sous les yeux des autres jouets, qui croient encore que Woody a livré Buzz à Sid par jalousie.

Poursuivi par l’affreux chien de Sid, le trio lutte pour ne pas perdre du terrain et utilise finalement la fusée de Buzz et ses ailes planante pour rattraper le camion et les jouets.

En conclusion, « Toy story » est une œuvre singulière, originale et fraiche.

Le jouet renvoie immédiatement à l’enfance et à un caractère universel capable de toucher n’importe quel être humain.

Derrière la prouesse technique de l’animation de synthèse, encore imparfaite en 1995, Pixar fait preuve d’une belle créativité, en donnant vie à des personnages attachants, drôles et complémentaires.

L’histoire est simple mais belle, emplie de poésie et de magie.

On apprécie le coté complètement barré de Buzz, celui plus humain de Woody et toute la galerie de choses loufoques provoquant rires et émerveillement.

Très fun pour les enfants, un peu nostalgiques pour les adultes, « Toy story » demeure un régal à revoir en famille à l’approche des fêtes de fin d’année, que je vous souhaite bonnes !

Toy story (John Lasseter)
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