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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 08:37

Nous sommes toujours dans le vieux cinéma avec « L’homme de Rio » films ultra populaire de Philippe de Broca.

Sorti en 1964, « L’homme de Rio » marque une nouvelle collaboration entre le réalisateur et son acteur fétiche, Jean-Paul Belmondo alors jeune et pétant de santé.

Cette histoire de course poursuite invraisemblable commence à Paris ou une statuette maltèque est dérobée au Musée de l’Homme.

Appelé sur les lieux, l’inspecteur de police (Daniel Ceccaldi) chargé de l’enquête interroge le professeur Catalan (Jean Servais), qui a participé avec deux autres scientifiques à l’expédition en Amazonie ayant ramené trois statues maltèques extrêmement rares.

Il tombe également sur Adrien Dufourquet (Jean-Paul Belmondo), soldat de seconde classe affecté à Besançon, qui fréquente Agnès Villermosa (Françoise Dorléac), la fille d’un des trois explorateurs, décédé depuis.

Après une certaine confusion, Agnès est enlevé par deux hommes en bas du Musée.

N’écoutant que son courage, Adrien se lance à leur poursuite, arrive à l’aéroport, et s’embarque dans un vol pour Rio de Janeiro.

Une fois sur place, il perd bien entendu dans l’immensité de la ville, la trace des ravisseurs et commence à errer.

Il rencontre Sir Winston (Ubiracy de Oliveira), un petit cireur de chaussures avec qui il sympathise et qui le renseigne aussi …

Adrien échappe à un des tueurs, qui tente de lui décocher une flèche empoisonnée puis le file jusqu’à un hôtel face aux plages dans lequel est séquestrée Agnès.

Il grimpe à la façade, entre par la fenêtre, arrache par force une Agnès droguée aux ravisseurs, deux Brésiliens patibulaires et s’enfuie avec elle.

Le couple bénéficie de l’aide de Winston qui appelle quelques gros bras de la rue pour le protéger les héberge dans sa modeste cabane près de la plage.

Agnès conduit Adrien jusqu’à la maison de son père et le guide pour creuser et trouver le seconde statue jusqu’ici soigneusement cachée.

Mais leur joie est de courte durée, puisque de nouveaux les Brésiliens les attaquent, l’un d’entre eux Tupac (Milton Ribeiro) semblant pratiquement invulnérable physiquement.

Une fois la seconde statue dérobée, le couple décide de trouver le troisième homme, le Brésilien De Castro (Adolfo Celi), qui finançait l’expédition en Amazonie.

L’homme mène grand train à Brasilia, ville nouvelle alors en pleine construction, et sortie du cerveau du génial architecte Oscar Niemeyer.

De Castro les reçoit dans sa somptueuse demeure au design futuriste mais est tué peu après par Catalan, qui est en réalité derrière toute cette machination dans le but de récupérer les trois statues.

Catalan dérobe la troisième statue de De Castro, kidnappe de nouveau Agnès à l’aide des gorilles et s’enfuie en avion jusqu’en Amazonie.

Fidèle à lui-même, Adrien se lance à sa poursuite, échappant aux tueurs à coups d’acrobaties dans les buildings de Brasilia, dérobant un petit avion à hélice et se posant en catastrophe en pleine jungle amazonienne (!).

Aidé par un baroudeur français, Adrien se sort des pièges de la jungle et échoue dans bar à voyou ou chante la dénommée Lola (Simone Renant).

Maitresse de Catalan, Lola tente de faire exécuter Adrien mais se trompe de cible en choisissant le baroudeur.

Adrien intervient sauvant in extremis la vie de son ami et déclenche un bagarre générale dans le bar, ce qui leur permet de s’enfuir.

L’aventure se termine en pleine jungle, après que Catalan qui ait tenté d’aligner les trois statues dans une grotte pour trouver un trésor soit mort enseveli et que le couple Adrien-Agnès ne parvienne à s’extirper de la jungle déjà à l’époque en pleine déforestation.

En conclusion, « L’homme de Rio » est sans doute le parfait film d’aventures, avec un scénario de bandes dessinées à la Tintin, un rythme trépidant ne laissant aucunement souffler le spectateur et un exotisme débridé permettant de voyager de Rio de Janeiro à l’Amazonie en passant par Brasilia, alors objet de fascination pour le monde entier.

Belmondo est idéal dans ce type de rôle, mettant parfaitement à profit son courage, ses performances physiques et son coté hâbleur, baroudeur et séducteur.

Parfait produit divertissement pour l‘époque, « L’homme de Rio » ne serait malgré son dynamisme et son bon esprit, faire tout à fait oublier la faiblesse de son scénario et de ses dialogues souvent consternants de bétise.

L'homme de Rio (Philippe de Broca)
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