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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 18:04

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Trois ans après un premier album fort convaincant, un Wolfmother totalement remanié remet le couvert en 2009 avec le très attendu « Cosmic egg » à la pochette ovoïde qui plaira aux amateurs de science fiction.

Privé de son bassiste et de son batteur, Andrew Stockdale remanie complètement son groupe, embauche Ian Perez (basse/claviers) et Dave Atkins (batterie) puis se renforce d’un autre guitariste Aidan Nemeth pour le seconder.

Ce bel œuf cosmique débute de la meilleure manière avec « California queen » titre vif et accrocheur parsemé de belles cassures rythmiques évoquant la pesanteur du rock lourd des années 70.

Cette mise en bouche est suivie de « New moon rising » , véritable merveille de rock énergique, intense et lumineux doté d’un groove phénoménal.

Moins marquant est « White Feather » car oscillant entre pop et rock plus soutenu.

On revient à une inspiration plus Sabbathienne avec tintement de cloches à la Stooges sur le redoutable « Sundial » avant de basculer sur la douce et belle ballade « In the morning ».

Le hard des années 70 est magnifié sur le stratosphérique « 10 000 feet » .

On côtoie aussi la cours des grands sur « Cosmic egg » avec ses rythmiques irrésistibles et ses vocalises incandescentes.

Wolfmother aligne une deuxième ballade, « Far away » un peu trop pop sucrée à mon gout avant de rejouer la carte rock 70’s sur le mélodique « Pilgrim » agrémenté de clochettes.

Sur « In the castle » le groupe reprend de la vitesse, réenclenche sa presse à groove et se fait de nouveau irrésistible.

Le clavier de Perez est à l’honneur sur le biscornu « Phoenix » avant le final en forme de superbe ballade éthérée « Violence of the sun ».

En conclusion, un peu moins monolithique et débridé que le premier album qui était un véritable catalogue de riffs tueurs du hard des années 70, « Cosmic egg » marque une évolution vers un léger adoucissement dans la musique de Wolfmother.

Cette évolution se caractérise par plus de ballades pop mais le socle de la musique des australiens reste le même, le hard rock des années 70 et « Cosmic egg » contient  toujours de grands moments rendant magnifiquement hommage à cette époque bénie de la musique.

Essai confirmé donc pour ma part avec cette album brillant et de haute tenue qui ravira les amoureux du rock à l’ancienne.

 

Pour moi Wolfmother constitue donc toujours le haut du panier du rock actuel.

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