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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 17:47

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Grand spécialiste du film d’horreur, Chuck Russell réalise en 1988, « Le blob » remake d’une vieux film d’horreur/SF des années 50 intitulé « Danger planétaire ».

Comme dans la plupart de ce type de film, l’histoire se déroule dans une petite ville américaine, ou évoluent des adolescents type comme le footballeur US Scott (Ricky Paul Goldin) amoureux transi de la belle Meg Penny (Shawnee Smith) fils d’un pharmacien peu commode ou bien le motard rebelle Brian Flagg (Kevin Dillon) plus solitaire et marginal, le tout supervisé par un sheriff local aussi épais que bonnard Herb Geller (Jeffrey De Munn) et du révérend Meeker (Del Close) toujours moralisateur.

Pourtant cette quiétude va être brisée par la tombée d’un météorite dans la foret bordant la ville.

Rapidement, le météorite va éclater et libérer une substance visqueuse (Le blob) capable de ramper et d’infecter les organismes vivant comme le clochard qui va la découvrir.

Percuté par la voiture de Scott et Meg partis en virée, le clochard derrière lequel courrait son ami Brian est amené à l’hôpital ou décède complètement dévoré par le blob.

Le monstre commence alors à faire de monstrueux ravages dans l’hôpital et tue Scott qu’il digère vivant.

En état de choc, Meg parvient à s’échapper et se rapproche de Brian, seul personne à croire sa version des faits après avoir été lui-même soupçonné de meurtre.

Le blob s’insinue dans les canalisations de la ville, surprenant les gens par leurs éviers, et les happant à l’aide de puissants tentacules les ramenant vers sa bouche vorace.

Semblant inarrétable il décime les clients d’un snack dont le sheriff Geller proche de la serveuse également assassinée ainsi que son cuisinier.

C’est alors qu’interviennent de curieuses forces militaires en combinaisons isolantes commandé par le professeur Meadows (Joe Seneca), plus obsédé par sa découverte scientifique que par la sauvegarde de la population.

Le révérend Meeker a également son interprétation spirituelle du phénomène avec l’arrivée de l’apocalypse.

En entrant en contact avec les militaires, Meg et Brian comprennent que le blob n’est en rien une créature extra terrestre mais bel et bien une expérience scientifique extrême visant à créer le virus biologique ultime pour remporter la guerre froide.

Ils parviennent à échapper à la quarantaine établie sur la ville pour aller tenter de sauver les deux frères de Meg menacés par le blob alors qu’ils voyaient en cachette un massacre à la tronçonneuse au cinéma.

Prenant d’énormes risques, Meg entraine ses frères dans les égouts pour fuir le blob qui dévore un par un les spectateurs du cinéma.

La poursuite est âpre, intense, et Meg ne peut sauver qu’un seul des ses frères qu’elle fait passer à la surface.

Mais Meadows décide de piéger le blob dans les égouts et de sacrifier les gens s’y trouvant, ce qui piège Meg et Brian venu à son concours sur sa fidèle moto après avoir semé la police à l’aide d’un saut particulièrement audacieux.

Heureusement Brian utilise une rocket d’un soldat tué par le blob pour percer en force une entrée à la surface.

Rendu furieux par les charges explosives, le blob est maintenant incontrôlable.

Il tue Meadows (qui a dit qu’il l’avait bien cherché ?) blesse le prêtre au visage, et poursuit les humains encore en vie.

Au cours d’une fuite désespérée, Meg comprend que le blob est vulnérable au froid généré par la neige carbonique d’un extincteur.

Tout naturellement (?) Brian exploite cette vulnérabilité pour l’asperger de neige carbonique à l’aide d’un camion de pompier (fort judicieusement ?) dérobé.

Blessé et désorienté, le blob perd les pédales tombe sur le camion et meurt, réduit en cristaux.

Alors qu’on pense avoir trouvé un happy end mérité, Meeker atrocement défiguré, révèle après un prêche enflammé, qu’il a en réalité capturé une partie vivante du blob.

En conclusion, « Le blob » peut être considéré comme un excellent remake dans un contexte très années 80.

Le simple mais excellent scénario de départ tient toujours la route et les effets spéciaux, toujours bien effrayants tiennent solidement la route.

On frémit donc à mesure que l’horrible chose rampante et visqueuse plus rebutante qu’un Massimo Gargia en maillot de bain, ingère ses victimes.

Les personnages sont certes ultra schématiques (le sportif/la blonde/ le rebelle sympa/les scientifiques-prêtres dévoyés) mais là n’est pas l’essentiel.

Relativement méconnu, ce blob est sans doute l’un des meilleurs films d’horreur que j’ai pu voir dans mon existence.

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