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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:12

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Bascule cathartique vers les films d’horreur avec « Piranha 3D » d’Alexandre Aja.

Déjà remarqué pour son très bon remake de « La colline a des yeux » de Wes Craven en  2006, Aja récidive en 2010 en s’attaquant au classique de Joe Dante.

Nous sommes en Arizona, dans une petit ville américaine près du Lac Victoria qui s’apprête à être envahis d’étudiants américains déchainés pour le traditionnel Spring break.

Mais bien entendu, le sheriff Julie Forester (Elisabeth Sue) est alertée par la disparition d’un vieux pécheur dont le corps est retrouvé rongé jusqu’aux os aux abords de l’immense lac.

Ceci n’est pas suffisant pour empêcher les festivités et leurs énormes retombées financières pour la municipalité.

Jake (Steven R Mc Queen), le jeune fils de Julie est attiré comme un aimant par Kelly (Jessica Szohr), une jolie brune locale qui se laisse entrainer dans la folie du spring break.

La tentation est aussi forte pour Jake, qui est convaincu par un producteur de films X, Derrick Jones (Jerry O’Connell) pour servir d’assistant en repérage d’endroits pour tourner sur le lac.

Il faut dire que Derrick a comme argument décisif deux actrices aux formes surdimensionnées Danny (Kelly Brook) et Crystal (Riley Steele).

Jake ment à sa mère qui l’avait chargé de surveiller son frère Zane et sa sœur Lara, et accompagne Derrick, son équipe et la pauvre Kelly sur le lac.

Livrés à eux même, les enfants embarquent sur un bateau et dérivent gentiment sur le lac sans se douter des prédateurs aquatiques qui rodent.

Tandis que Jake assiste fasciné à des scènes de débauches mêlant alcool et exhibitionnisme lesbien sur le bateau loué par Derrick, une équipe de scientifiques examinant une faille sous marine ou serait localisé un lac sous terrain est attaquée par les monstres, des piranha préhistoriques extrêmement agressifs.

L’équipe est décimée, mais le jeune Novak Radzinsky (Adam Scott) parvient à recueillir un spécimen vivant et à le faire expertiser par un biologiste qui lui révèle la véritable nature de la menace.

Forester et son imposant adjoint Fallon (Ving Rhames) tentent alors de mettre fin au Spring break mais ne sont pas écoutés par une foule d’étudiants surexcités par l’alcool, la musique et la drogue.

Les piranhas attaquent alors sur tous les fronts et font un carnage dans la foule, tuant et mutilant un nombre élevé de personnes.

Du coté de Derrick et Jake, la situation n’est pas meilleure, car si le bateau parvient à récupérer Zane et Lara, il est lui aussi rendu vulnérable lorsqu’à la suite du fausse manœuvre sa coque se trouve éventrée par des rochers.

La lutte pour la survie commence alors et Forester comprenant le danger auquel sont exposés ses enfants prend un bateau rapide pour tenter avec Novak de les secourir.

Sur le navire échoué, les victimes s’amoncellent, Crystal puis Derreck son dévorés tandis que Kelly reste bloquée dans la cale du navire, avec la sensation angoissante de la montée des eaux infestées de prédateurs.

Jake fait preuve d’un grand courage, sacrifiant un Derreck agonisant et secourt la belle.

De son coté, Forester arrivée sur place, tend un filin pour transférer les survivants sur son embarcation.

Danny est la dernière victime des piranhas et une fois les enfants mis en lieu sur, Jake et Kelly font alors exploser le navire et se font tracter à grande vitesse par le hors bord pour échapper aux mâchoires infernales.

Le film se conclut de manière humoristique par la révélation sanglante du fait que les piranhas détruits dans l’explosion ne seraient en fait que des bébés !

En conclusion, ayant déjà été peu emballé par le film initial de Joe Dante, qui copiait allégrement « Les Dents de la mer » de Spielberg, « Piranha 3D » est l’un des pires films d’horreurs que j’ai vu de ma vie.

Le scénario ultra basique est d’une pauvreté absolue et tente de compenser sa vacuité par une débauche d’effets spéciaux en 3D, sensés plonger le spectateur dans un océan de terreur en accentuant le coté masse grouillante et dévorante d’une meute de piranhas.

Outre ses défauts de fonds, « Piranha 3D » baigne dans une atmosphère étouffante de vulgarité et de sexualité pornographique non totalement assumée.

En effet, le film se complait dans des cadrages des corps siliconées d’actrices X et d’étudiantes éméchées mais ne montre jamais une seule scène d’amour physique.

On voit donc que « Piranha 3D » ratisse large un public de 18-25 ans, en mêlant effets gore peu efficace et sexe décadent.

Un sous film assez répugnant donc à oublier bien vite.

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