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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 14:39

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Ridley Scott toujours avec un de ses films les plus célèbres « Thelma et Louise ».

Sorti en 1991, « Thelma et Louise » est un road movie racontant la virée de Thelma Dickinson (Geena Davis) une femme au foyer de l’Arkansas vivant une relation conjugale minable avec son mari Darryl (Christopher Mc Donald), entrainée par son amie Louise Sawyer (Susan Sarandon) elle aussi en couple avec Jimmy (Michael Madsen) mais plus épanouie et indépendante.

Thelma et Louise s’embarquent dans une voiture décapotable pour un week end à la montagne entre copines.

En chemin, les deux amies s’arrêtent dans une boite de nuit fréquentée majoritairement par des camionneurs.

Désireuse de s’émanciper, Thelma abuse de la boisson et accepte de flirter avec un inconnu se faisant appeler Harlan (Timothy Carhart).

Après avoir bu et dansé, Thelma est entrainée par Harlan sur le parking qui devient de plus en plus entreprenant.

Malgré sa résistance, il tente de la violer mais il est alors braqué par Louise qui a emporté un pistolet pour leur défense personnelle.

Devant les provocations haineuses de Harlan, Louise ouvre le feu et le tue.

On comprendra par la suite la réaction de Louise, qui a été violée par un homme au Texas.

Paniquées, les deux femmes prennent la fuite, tout en sachant très bien que les circonstances dans cette affaire ne leur sont extérieurement pas forcément favorables.

Cette épreuve soude leur complicité et les poussent à partir en cavale pour rejoindre le Mexique.

Louise demande à Jimmy de lui virer une forte somme d’argent pour faciliter leur fuite à travers le pays.

En se rendant à Oklahoma pour le retrouver sur place, les deux femmes rencontrent un jeune et séduisant autostoppeur appelé JD (Brad Pitt).

Se disant étudiant, JD tape dans l’œil de Thelma qui lie connaissance avec lui.

Entre temps, Louise doit contenir les interrogations de Jimmy, qui finit après quelques heurts par accepter de donner l’argent sans chercher à en savoir plus.

Après qu’elle ait refusé une bague de mariage, Louise fait ses adieux à Jimmy qui accepte les choses bon gré mal gré.

Mais JD qui finit par coucher avec Thelma dans une nuit d’amour débridée, dérobe l’argent et se volatilise.

Les deux femmes se trouvent donc démunies avec un policier appelé Hal Slocombe (Harvey Keitel) à leurs trousses.

Slocombe coince JD, en réalité un minable voyou et parvient à obtenir des informations supplémentaires sur les fuyards.

Poussées à bout, les deux femmes se radicalisent, en particulier Thelma qui braque une station service pour un peu d’argent.

Pire, elles braquent un policier isolé qui les avaient arrêtées pour excès de vitesse et l’enferment dans le coffre de sa voiture.

Mais le piège policier ne peut que se refermer sur elles à proximité du Grand canyon.

Assaillies par de dizaines de voitures, les deux jeunes femmes décident de rester soudées jusqu’à la mort, refusant de se rendre à la police malgré les injonction de Hal, et se jettent ensemble dans le ravin du Grand canyon …

En conclusion, véritable ode au féminisme et à la liberté, « Thelma et Louise » est un film atypique et terriblement audacieux.

Au cours de leur périple à travers le sud-ouest des Etats-Unis, ces deux américaines de la classe moyenne, engoncées dans des jobs et des relations minables, parviennent à briser le carcan qui les écrasent, et accèdent à une liberté chèrement gagnée.

Bien entendu, la violence est présente dans le film mais à la manière sotte, sanglante et provocatrice de « Tueurs nés » et plutôt utilisée à bon escient.

Malgré la force  du propos, plusieurs choses m’ont gêné, tout d’abords les seconds rôles masculins sans intérêt voir irritants comme Madsen ridicule en balourd pleurnichard ou Pitt en minet pour dames, mais également l’ambiance générale du film, plutôt country-beauf bas du front et déprimante.

D’ailleurs la bande son demeure pour moi assez insupportable.

Ces réticences ne constituent une limitation pour apprécier le film mais n’empêchent pas de lui reconnaitre son statut culte, et pas seulement pour le public féminin.

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