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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 18:37

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Ambiance teintée de nostalgie avec « Super 8 » de J.J Abrams et coproduit par Steven Spielberg.

Sorti sur les écrans en 2011, « Super 8 » raconte en 1979 les aventures d’une bande d’adolescents d’une petite ville américaine appelée Lillian qui alors qu’ils tournent un film d’horreur amateur, sont témoins d’une catastrophe ferroviaire.

La catastrophe est provoquée par un biologiste, le Docteur Woodward  (Glyn Turman) qui met volontairement son pickup sur les rails de chemin de fer.

Les adolescents rescapés découvrent que la cargaison du train est formée de mystérieux cubes mais ils n’ont pas le temps de satisfaire plus en avant leur curiosité puisque l’US air force ne tarde pas à débarquer et à boucler tout le périmètre.

Les militaires embarquent le biologiste grièvement blessé et procèdent à de mystérieuses investigations.

La petite bande reprend ses activités mais d’étranges phénomènes ne tardent pas à se produire dans la ville, avec le vol d’objets comme les moteurs, des coupures de courant à répétition ou plus grave la disparition de personnes comme le sheriff.

Cette situation dure dans le temps, laissant un climat de tension s’installer progressivement au sein de la population.

Au sein de la petite bande, le réalisateur amateur est Charles Kaznyk (Riley Griffiths) , adolescent joufflu et créatif, les acteurs principaux sont Joe (Joel Courtney) le fils du shérif adjoint Jack Lamb (Kyle Chandler) qui vient de perdre sa mère dans un accident d’usine et Alice Dainard (Elle Farning) fille d’un homme alcoolique et violent arrété de nombreuses fois.

Entre Joe et Alice l’attraction est visiblement manifeste, même si la jeune fille révèle que son père est indirectement à l’origine de l’accident qui a couté la vie à sa mère.

Bien vite il apparait que la cargaison du train militaire est un monstre et que celui-ci sème la terreur au sein de Lillian.

La petite équipe de cinéaste amateur trouve sur la caméra laissée sur place la preuve de l’existence du monstre et décide d’aller visiter les archives du docteur Woodward.

Ils découvrent alors que le scientifique a travaillé sur un programme militaire visant a exploiter la technologie d’un extra terrestre échoué sur terre, mais que touché par un contact physique, Woodward a développé un lien télépathique suffisamment fort avec le monstre pour essayer de le faire évader.

Policier consciencieux et courageux, Lamb se heurte aux représentants de l’armée qui ne lui révèlent aucune information quand à l’origine de leurs recherches.

Gênant, Lamb va jusqu’à être arrêté alors que l‘armée décide d‘évacuer la ville..

Mais l’enlèvement d’Alice par le monstre et l’attaque d’un bus de l’armée ou sont détenus les adolescents vont tout bouleverser.

Prenant leur courage à deux mains, les adolescents s’enfoncent dans la tanière du monstre pour retrouver et libérer leur amie.

Ils la trouvent (vivante !)  au milieu de corps entreposés et du matériel entreposé destiné à créer assez d’énergie et de matière pour construire un nouveau vaisseau spatial.

Assez inexplicablement, Joey parvient à entrainer en communication avec le monstre qui épargne les adolescents.

Il peut donc quitter la terre et retourner chez lui …

En conclusion, malgré la pluie d’éloges sur son compte, « Super 8 » m’a profondément déplu.

Son seul aspect touchant réside pour moi dans son coté hommage aux films de science fiction vintage des années 80 comme « E.T » la poésie et le merveilleux en moins.

Dans « Super 8 » manque cruellement le lien entre l’enfant et le monstre, un monstre atroce au physique arachnéen plus prompt à donner des cauchemars qu’à attendrir.

Tout est ici caricatural, le rôle de l’armée, irresponsable et inhumaine mais finalement dépassée par les événements, le gentil biologiste (noir) tué au début, l’héroïne blonde, les mauvais garçons à cheveux longs, le bon flic de bourgade, viril, paternaliste et soucieux de ses concitoyens, l’histoire d’amour façon Roméo et Juliette de banlieue et le pseudo registre émotionnel avec la perte de la mère dés le début.

Les effets spéciaux bien que réussis n’impressionnent plus personne à l’ère du 3D ce qui s’avère plus que fâcheux pour un film de science fiction.

Ceci ajouté à des mauvaises blagues pour gamins de dix ans rend ce divertissement largement frelaté.

« Super 8 » a donc le gout et la couleur de l’ancien sans jamais en avoir capturé l’essentiel.

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commentaires

T
<br /> Je suis plus ou moins d'accord avec ta critique. Super 8 ne renouvelle pas le genre de la SF.<br /> Ce que je regrette toutefois dans ton article, c'est que tu racontes le film. Plus qu'un reproche, voici un conseil : pense à ceux qui ne l'ont pas encore vu mais qui en ont l'intention. ;)<br /> En tous cas, bonne continuation pour ce blog très complet.<br /> <br /> <br />
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