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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 19:08

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Plongée vers les profondeurs du rock avec « Shades of Deep purple » premier album de Deep purple paru tenez vous bien en 1968 soit un an avant le premier album de leurs confrères de Led zeppelin.

On a donc affaire à une histoire de précurseurs, de pionniers d’un genre alors en pleine éclosion le hard rock.

A cette époque, Deep purple est composé du chanteur Rod Evans, du fameux guitariste Ritchie Blackmore, de l’organiste Jon Lord, du batteur Ian Paice et du bassiste Nick Simper.

Evans officiera sur les trois premiers disques des londoniens avant d’être remplacé par Ian Gillian qui deviendra le chanteur officiel et conduira son prédécesseur a être inéluctablement oublié à l’instar d’un Steve Atkins (Judas priest) ou Paul Di Anno (Iron maiden).

Ce premier album débute avec un instrumental « And the adress » qui a pour mérite principal de mettre en valeur la richesse musicale de groupe avec une savante combinaison de riffs de guitare et de sonorités de claviers.

Vient ensuite la première reprise « Hush »  de Joe South, qui sera par la suite honorée par de nombreux groupes sans avoir tout à fait la fluidité déconcertante de la version du Purple.

La première composition du groupe vient avec « One more rainy day » aux forts relents pop-rock mais rendu plaisant en raison de la voix d’Evans.

On enchaine ensuite avec une double reprise composée de deux morceaux concaténés, le « Prélude : happiness » du compositeur classique Korsakov rendue ultra intense par Deep purple et un blues plus passe partout de Skip James, « I’m so glad ».

L’alternance reprise/composition se poursuit avec « Mandrake root » qui après un rock gentillet sert de rampe de lancement à une énorme plage instrumentale orgue/guitare puis « Help » des Beatles dans une fantastique version psychédélique.

On termine par un enchainement « Love help me » plutôt vif et rythmé et par une ultime reprise l’immortel « Hey Joe » de Jimmy Hendrix métamorphosée en une somptueuse version baroque/western.

En conclusion, bien que au final plutôt rock que hard, « Shades of Deep purple » est plus qu’une pièce de musée, une très bonne introduction en douceur au rock psychédélique et expérimental des années 70.

On sent les musiciens hyper talentueux et Evans dans un registre moins brutal que Gillian fait une excellente démonstration de son timbre pop/rock.

Sans être l’album incontournable de Deep purple, je recommande « Shades of deep purple » pour comprendre les racines pop, rock, blues et classiques des britanniques qui seront par la suite brillamment transfigurées.

 

Le talent est déjà là en gestation, immense et pret à éclabousser le monde.

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