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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 07:39

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Troisième western de rang avec « Joe kidd » réalisé en 1972 par John Sturges.

Devenu un pape du western après ses « Sept mercenaires » , Sturges a la bonne idée de s’associer avec un des plus grands acteur du genre, Clint Eastwood.

« Joe kidd » raconte l’histoire d’un marginal appelé Joe kidd (Clint Eastwood) qui croupit en prison pour braconnage lorsque un guérillero mexicain nommé Luis Chama (John Saxon) fait irruption au tribunal avec une bande armée pour réclamer les terres que les colons américains ont volé à son peuple.

Déterminé et charismatique, Chama et ses hommes, dont une jolie mexicaine nommée Helen Sanchez (Stella Garcia), réussissent leur coup de force, en prenant de vitesse le sheriff Mitchell (Gregory Walcott).

Retrouvant sa présence d’esprit, kidd aide le juge à échapper à la furie mexicaine et use de sa liberté provisoirement retrouvée pour régler ses comptes avec un de ses codétenus mexicain qu’il abat d’une balle dans la poitrine.

Mais l’homme appartient à la bande de Chama ce qui crée un contentieux potentiel entre les deux hommes.

Le chef guérillero quitte la ville après avoir brulé les titres de propriété des propriétaires américains et se trouve traqué sans succès par la police locale du balourd Mitchell.

Kidd est ensuite mystérieusement libéré par un puissant propriétaire terrien appelé Harlan (Robert Duvall) qui compte l’embaucher pour utiliser sa connaissance de la région pour traquer et tuer Chama.

Malgré le salaire élevé et l’agressivité de trois hommes de mains de Harlan comme le teigneux Lamarr Simms (Don Stroud), Kidd décline l’offre avant de s’apercevoir à son retour au ranch qu’il a été lui-même victime de la vengeance de Chama qui a fait torturer un de ses employés.

Kidd revient donc sur son refus initial et accepte de servir de guide à Harlan et ses hommes pour régler ses comptes à la manière expéditive du Far-West.

La traque face à une population mexicaine favorable au chef guérillero est plutôt ardue, mais révèle la dangerosité des hommes de main de Harlan, qui sont de véritables tireurs d’élite capable de décimer une troupe de mexicain à longue distance.

Kidd fait face à une situation difficile, quand la troupe prend place chez Helen, restée seule à attendre ses hommes et essaie de lui épargner les violences.

Finalement Harlan comprend que son ennemi se cache dans les montagnes et décide de prendre en otage les paroissiens d’une église, menaçant de les exécuter régulièrement si Chama ne se livre pas.

L’attente se prolonge, remplie de tension et de brefs accrochages.


Voyant la situation s’enliser et Harlan prêt à mettre sa menace à exécution, kidd aidé par le prêtre de l’église (Pepe Hern) assomme les gardes de Harlan et se rend lui-même dans les montagnes ou il force Chama à se rendre.

Le fier guérillero accepte de suivre kidd en l’échange d’avoir la vie sauve et de bénéficier d’un jugement équitable, ce que lui assure le cow boy.

Kidd prend donc sous sa protection Chama et ses hommes et tue le meilleur tireur d’élite de Harlan qui cherchait à les éliminer à distance.

Harlan rebrousse alors chemin vers la ville, attendant patiemment que le retour de kidd.

L’arrivée dans la ville est donc le motif d’un sanglant règlement de compte avec duel au pistolet digne des meilleurs westerns.

Harlan est symboliquement tué dans le tribunal par kidd qui finalement relâche Chama en lui souhaitant bonne chance.

De son coté, le héros part avec Helen, devenue sa compagne.

En conclusion, complètement méconnu par rapport aux chef d’œuvres ultra connus du maitre réalisateur-acteur, « Joe kidd » est un excellent western à la construction simple mais très bien amenée.

Les acteurs sont tous très bons, bien entendu Eastwood parfait en vagabond, solitaire, violent et coureur mais aussi Duvall, monstrueux de charisme brutal, ou bien Saxon, digne de l’idée qu’on puisse se faire d’un chef politique.

Outre son coté sympathique ou un desperado prend finalement fait et cause pour une cause juste et se montre tolérant avec des étrangers, « Joe kidd » compose un savoureux cocktail de dialogues percutants, d’action, d’humour et de superbes paysages rocailleux qui lui assurent pour moi le statut de grand film oublié.

A redécouvrir pour tous les amateurs de western « Eastwoodiens ».

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