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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 21:44

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Malgré un sentiment plus que partagé sur les groupes de rock classiques anciens comme Aerosmith et Rolling stones, je persiste à explorer la voix du passé, en m’intéressant cette fois à « Exile on main street » double album studio, réputé appartenir à la meilleure production des rockers britanniques.

Sorti en 1978, « Exile on main street » et sa pochette minimaliste mais sympathique débute par « Rocks off » trainant son rythm ’n’ blues pépère avec cuivres et piano sur plus de quatre minutes trente.

Le tempo s’accélère sur « Rip this joint » plus dynamique mais tout aussi ancré dans le passé des ancêtres du rock ‘n’ roll.

Vient ensuite le tour du blues avec la reprise de Slim Harpo, « Shake your hips » à l’harmonica assez vif puis « Casino boogie » qui se traine abominablement.

Le célèbre « Tumbling dice » ses relents country et ses chœurs gospels produisent une impression tout aussi désagréable qui se prolonge sur les affreusement trainants « Sweet Virginia »  « Torn and frayed ».

En comparaison, « Sweet black angel » passe un peu mieux mais cette légère amélioration est immédiatement réduite à néant avec la ballade « Loving cup ».

A ce stade je sais déjà que probablement aucun morceaux de ce disque « culte » ne me plaira, aussi son écoute se transforme t’ elle en calvaire.

On ingurgite donc en tordant le nez l’abominable mixture country/blues/gospel de  « Happy » et autres « Ventilator blues »  entrecoupé du plus rock ‘n’ roll « Turd on the run ».

Le léger et hypnotique « I just want to see his face » fascine, le ballade chaleureuse « Let it loose » berce avec douceur, avant d’aborder enfin la dernière ligne droite de cet album marathon.

Sans surprise, le blues-rock est rappelé à la rescousse avec « All down the line » et « Stop breaking down » interchangeables et passe partout, le célèbre « Shine a light » et  « Soul survivor » ennuyeux à mourir.

En conclusion, quitte à être vertement tancé par les fans des Rolling stones ou les érudits du rock, « Exile on main street » est un album au style et son préhistorique absolument inécoutable pour moi.

Trop ancrés dans leurs racines majoritairement « noires », les Rolling stones ne proposent que des morceaux assez éloignés des standards du rock des années 70 et présentent une vision passéiste de leur musique qui ne me plait pas du tout.

Lent, poussiéreux, vieillot, boursouflé de musiciens additionnels et d’une longueur interminable, « Exile on main street » est pour moi un calvaire à l’écoute et risque de finir par me détourner pendant une durée certaine des Rolling stones, dont je ne goute au final que quelques titres au regard de l’immensité de leur carrière.

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