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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 22:13

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Attaquons nous à présent à un monument sans doute encore plus haut que celui d’Aerosmith, je veux bien entendu parler du « Dark side of the moon » de Pink Floyd.

Comme vous le savez je considère avoir tout loisir de m’exprimer librement en ces colonnes et ne considère donc pas comme un critère déterminant la réputation de chef d’œuvre du disque le plus vendu au monde après le « Thriller » de Michael Jackson.

« Dark side of the moon » et sa pochette prismatique si énigmatique si fascinante voient le jour en 1973.

Le quatuor anglais débute cet album, conceptuel comme la plupart des œuvres de rock progressif par « Speak to me/breath » qui fait figure d’introduction duveteuse à souhait.

On continue d’avancer sans grande conviction vers « On the run » étrange instrumental notable surtout pour ses bruitages pour le moins déroutants.

La mise en action est incroyablement lente sur « Time » qui s’avère au final un morceau agréable par sa superposition d’ambiances, du chant varié de Gilmour et de solo de guitares lumineux.

Les anglais poursuivent dans la même veine avec « The great gig in the sky » marqué par des chœurs féminines omniprésents à la longue assez ennuyeux.

Plus abordable, « Money » déroule un swing jazz-rock froid, tandis que « Use them » et « Any colour you like » replongent dans les ambiances majoritairement instrumentales et planantes.

Avec ses puissants chœurs féminins en soutien, « Brain damage » se montre tout aussi élégant mais un tantinet plus animé.

L’album se conclut par « Eclipse » version modèle réduit sans aucun interet du titre précédent.

En conclusion, au risque de choquer les puristes ou d’horrifier les fans du Flamand rose, je suis passé complètement au travers de « Dark side of the moon ».

Je n’hésite pas à l’exprimer clairement, la musique de ce disque, tout comme sans doute une bonne partie du rock progressif m’ennuie formidablement et ne correspond pas à ce que je recherche dans la musique, qui se doit plus pour moi d’émouvoir que de faire réfléchir.

On pourrait certes ému de la grâce élégante et fragile de la musique ici proposée, mais son statisme m’ennuie, et l’usage de chœurs ou saxophone m’horripile dans la plupart des cas.

Peu de portes de sortie donc face à cette incompréhension et une réaction plutôt de rejet devant cette oeuvre trop cérébrale, sophistiquée et précieuse à mon gout.

Votre serviteur ne décollera donc pour le voyage lunaire cette fois et restera plutôt cramponné à cette bonne vieille terre, ce qui après tout n’est sans doute pas si mal.

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