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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 21:36

Plus de légèreté avec « Mariage à Mendoza » d’Edouard Deluc.

Sorti récemment en 2013, ce petit film raconte le périple de deux frères issus de pères différents, Antoine (Nicolas Duvauchelle) et Marcus (Philippe Rebbot) aussi dissemblables physiquement que mentalement qui se rendent en Argentine pour le mariage de leur cousin à Mendoza.

A Buenos Aires, Marcus joue le rôle de l’échalas bout en train, cherchant à égayer son frère mutique et déprimé par une récente rupture d’avec sa femme.

En baragouinant un espagno-franco-anglais de cuisine, le duo sort, discute avec des filles dans un bar, erre dans les rues puis se rend dans un bordel, sans toutefois conclure avec les prostituées présentes.

Marcus sympathise avec Gonzalo (Gustavo Kamentzky) le gérant de l’hôtel qui a lui aussi connu des peines de cœur et qui accepte de leur servir de guide dans le vignoble argentin.

Après avoir loué une vieille Cadillac, le trio s’engage sur les routes poussiéreuses et après quelques haltes dégustatives, échoue chez Emilio (Cesar Bordon), un viticulteur, mais surtout compagnon de l’ex femme de Gonzalo.

Malgré la présence de la sympathique Gabriela (Paloma Contreras) jeune et belle serveuse francophone, la soirée ne tarde pas à dégénérer lorsque Gonzalo assomme son rival et Antoine enfin ranimé lui dérobe quelques bouteilles de vins.

La réaction d’Emilio est terrible et se solde par une salve de chevrotine qui blesse Antoine au ventre et oblige le trio à fuir avec dans la confusion, Gabriela à leurs cotés.

C’est donc à quatre que l’aventure continue, mais la jeune fille bien qu’aimable remet Marcus à sa place dans ses tentatives d’approches.

Finalement Antoine, plus jeune, est le seul à obtenir les grâces de Gabriela.

Après le vol de leur voiture, heureusement récupérée après avoir menacé les gamins l’ayant dérobée, se révèle la maladie de Marcus, dépressif et suivi depuis six mois.

Victime de malaise, l’homme parait fragile et réellement souffrir.

Il est finalement soutenu par ses amis et en particulier Antoine qui profite de cette aventure pour se rapprocher de son frère.

Finalement arrivé à Mendoza, les deux frères retrouvent Xavier (Benjamin Biolay) qui épouse une native du village.

La fête, arrosée de cocaïne, bat son plein et soude les trois hommes …

En conclusion, « Mariage à Mendoza » a tous les attributs du road movie parsemé de rencontres fortuites et d’aventures. Malgré ce postulat sympathique, le résultat est gâché par le jeu horripilant des acteurs, en particulier Duvauchelle, parfaite tête à claques même si Rebbot, sorte de vieux échalas déplumé est également pathétique dans son rôle de dragueur paumé.

Accumulant les clichés de franchouillards à l’étranger, « Mariage à Mendoza » est un parfait film pour bobos débiles se voulant supérieurement intelligents.

A fuir de toute urgence donc !

Mariage à Mendoza (Edouard Deluc)
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