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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 20:51

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Après le peu réjouissant « The X-factor » sorti deux années plus tôt, Iron maiden poursuit contre vents et marées sa route avec Blaze Bayley et sort en 1997 « Virtual XI » à la pochette très jeu vidéo artistiquement très réussie.

Renouant avec les morceau introductif à fort impact, « Virtual XI » débute fort avec un « Futureal » court tube rapide et puissant comme sait si bien en composer au kilomètre le groupe.

Après cette entrée en matière particulièrement véloce, Iron maiden embraye avec un long titre « The angel and the gambler » qui réussit le tour de force par son intensité éléevée de garder en éveil sur ses presque dix minutes.

Très efficace, « Lightning strikes twice » s’impose par ses refrains nerveux et incisifs avant l’apparition d’un autre long morceau « The clansman » très progressif  et mélodique.

Le chant de Bayley est très maitrisé sur « When two worlds collide » malgré tout bien long et linéaire.

On passera vite sur l’affreux bouche trou « The educated fool » aux pré- refrains assez insupportables pour aborder une belle fin d’album avec « Don’t look to the eyes of a stranger » très belle pièce épique digne des meilleurs titres d’Iron maiden avec ses passages plus musclés contre balançant de grandiose envolées épiques puis le final « Como estais amigos » qui parvient à faire passer une véritable émotion.

En conclusion, après un « The X-factor » particulièrement irritant, quelle ne fut pas ma surprise de trouver en « Virtual XI » un très bon album d’Iron maiden, particulièrement agréable, doté mélodies soignées avec jusque ce qu’il faut de passages plus lourds pour être qualifié de metal.

Le très décrié Blaze Bayley gagne ici en assurance et impressionne par les progrès réalisés, en maitrisant parfaitement son registre médian que ce soit sur les parties plus rentre dedans (toujours assez rares à dire vrai) ou sur les belles envolées épiques si chères aux britanniques.

Evitant l‘écueil de la course vers le progressif excessif, « Virtual XI » ne révolutionne certes pas le genre mais fait passer un agréable moment.

Il constitue également le chant du cygne de Blaze Bayley troisième chanteur de la Vierge de fer qui malgré le relatif anonymat dans lequel il retournera ensuite, n’aura pas à rougir de ses prestations situées dans la moyenne haute des productions du groupe.

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