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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 22:04

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Poursuite de la découverte de l’œuvre de Jean-Pierre Melville avec son dernier film « Un flic ».

Sorti en 1972, « Un flic » raconte une histoire classique ou un policier du nom d’Edouard Coleman (Alain Delon) traque un gang de quatre hommes ayant réalisé un hold up dans une station balnéaire.

Mais la blessure de Marc (André Pousse) , touché par une balle lors du hold up contraint le chef de gang Simon (Richard Crenna) a changer ses plans pour acheminer le blessé dans un hôpital.

On découvre ensuite que Simon qui tient une boite de nuit sélect est un ami d’Edouard qui  est l’amant de sa femme Cathy (Catherine Deneuve).

Mais Edouard ne se doute de rien et mène son enquête en utilisant toutes les sources d’informations possibles notamment une prostituée de luxe qui lui révèle que le gang cherche en réalité à récupérer une grande marchandise de drogue dans un train faisant route de Bordeaux à Lisbonne.

Le gang utilisera la complicité d’un porteur de valise, qui se prendra l’argent en échange de la marchandise.

Après avoir été contraint de faire éliminer Marc par Cathy déguisée en infirmière afin qu’il en parle pas, Simon met ses plans à exécution.

Le plan des gangsters, très audacieux surprend la vigilance de Coleman en utilisant un hélicoptère pour monter à bord du train en profitant d’un passage l’obligeant à ralentir.

Fou de rage, Coleman met alors la pression sur ses hommes et parvient à remonter jusqu’à Louis Costa (Michael Conrad) un grand gaillard membre du gang.

Par la suite il comprend que Simon est également impliqué.

Le quatrième truand, un ex directeur de banque au chômage, Monsieur Webber (Riccardo Cucciolla) se suicide pour s’éviter le déshonneur d’être appréhendé.

Au final, Simon préfère mourir sous les balles de Coleman plutôt que de se rendre.

En conclusion, « Un flic » est un pur film de gangster à l’ancienne marqué par l’empreinte de Jean-Pierre Melville.

Les hommes parlent peu, boivent des alcools forts, fument cigarettes sur cigarettes, se montrent virils, voir brutaux avec les femmes qui souvent aiment cela.

Comme souvent chez Melville, l’atmosphère est lugubre, délabrée.

Le rythme est lent, assez mou voir interminable comme lors de la scène du train tournée de manière assez ridicule avec des modèles réduits.

Quelques fois ce style réussit comme lors de la scène introductive du hold up, remarquable de lenteur étudiée ou les quatre gangsters s’approchent lentement de la banque sous un pluie battante dans le désert sinistre d’une station balnéaire en plein hiver.

Du coté positif, il restera le jeu des acteurs, et surtout le beauté du couple Delon-Deneuve, sublimes chacun de charisme froid.

Pour autant, « Un flic » ne suffira pas à me rendre une nouvelle fois fan du cinéma de Melville.


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