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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 20:30

Déjà emballé par le premier album des Lords of Altamont, c’est avec un vif plaisir que j’ai écouté leur troisième méfait « The Altamont sin » sorti en 2008.

Jouant encore une fois avec les codes du rock de voyous des années 50 avec grosses cylindrées et petites pépées en cuissardes sexy, « The Altamont sin » débute par une introduction instrumentale fantastique « No love lost » qui allie frappe sèche de Max Eidson et bourdonnement sourd des guitares de la paire Shawn Medina/Johnny Devilla.

Le premier véritable titre, « Faded black » envoie un rock garage vif, nerveux et diablement punchy qui ouvre réellement les hostilités.

C’est toujours avec énergie et fougue que la voix pleine de rage de Jack Cavaliere vient habiller les riffs acérés de Saletra sur « Gods ans monsters ».

Le moins que l’on puisse dire est que les Californiens ne se posent pas de questions, enquillant leur garage rock mâtiné de punk survitaminé sur l‘imprononçable « Ne’er do well » enchainé de l‘hymne « Going no where fast ».

On brise un peu la linéarité sur « Lithning strikes » un peu plus calme et posé bien qu’habité d’une ambiance lourde et prenante mais tout ceci n’est que pour remettre les gaz sur l’ultra pêchu « The Altamont sin » gratifié d’un joli solo d’harmonica entre deux bombardements de guitare.

Pas de réelle innovation mais du cœur à revendre sur « A gun called justice » et « Hold fast » avec un martèlement intense qui pleut sans discontinuité sur l’auditeur.

L’efficacité est au rendez vous sur « Driving too fast » qui fait figure d’hymne aussi bien que de mode de vie pour nos rebelles rockers et c’est avec le sourire aux lèvres qu’on savoure les durs à cuir « Make out doll », « Living hell » et leurs harmonicas de soutien avant d’encaisser un ultime coup de poing américain sur « Don’t slander me ».

En conclusion, The lords of Altamont n’est certainement pas un groupe révolutionnaire ou avant-gardiste mais se montre à la fin des années 2000 comme un véritable outsider du rock capable de bousculer avec une audace de bad boys l’establishment ronronnant des grosses cylindrées actuelles.

Puisant dans un style vintage garage/punk sans concession des Stooges, les Californiens signent avec « The Altamont sin » un album direct, puissant, maitrisé qui fait plaisir par son aspect sauvage, instinctif et au final si rock ‘n’ roll.

Je ne peux donc que conseiller à tous les fans de rock qui décoiffe, la découverte de ce groupe un peu trop underground à mon gout, qui mériterait d’acquérir ses lettres de noblesses par son gout pour le cuir, les chaines, les motos et les filles sexy.

The Altamont sin (The Lords of Altamont)
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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 19:14

lords_altamont.jpg3

 

 

Pour moi le rock ne s’est jamais résumé à des grosses cylindrées comme Queen mais revêt également tout son intérêt en de petites formations hyper dynamiques comme The lords of Altamont, qui pratiquent un garage rock teinté de punk et de hard.

Sorti en 2005, « Lords have Mercy » est le second album du groupe californien formé de Jack Cavaliere (voix/orgue), Spencer Robinson (basse), Shawn Medina (guitare) et Max Edison (batterie).

On notera au passage l’excellente pochette rock, simple et brutale, avec un poing fermement serré sur une chaine de vélo.

« Lords have Mercy » commence par un ouragan ou plutôt un « Cyclone » de garage punk prompt à vous retourner tout un appartement.

L’identité musicale du groupe se dessine aussitôt, rythmiques lourdes et ferreuses, riffs tranchants, déluge de décibels, touchettes d'orgue et voix certes limitée mais rageuse.

Lui succédant, « Buried » est certes moins ravageur mais néanmoins sévèrement burné.

Déception en revanche sur « Action » qui compte tenu de sa lenteur et de sa relative mollesse porte bien mal son nom mais celle-ci est aussitôt compensée par « Let’s burn » et sa belle puissance offensive.

Succès également sur « She cried » un peu plus posé et doux.

The lords of Altamont font ensuite cracher les décibels sur « Velvet » et « Project blue » morceaux rock simples, sauvages et énergiques.

Les refrains puissants de « $4,95 » font mouche mais ne peuvent égaler le terrible impact de « Live Young » irrésistible hymne à la liberté et à la défonce rock ‘n’ roll.

On termine sans réellement lever le pied de la pédale d’accélérateur avec « Though as nails » agrémenté d’un harmonica et « Time has come » puissamment soutenu par ses refrains.

En conclusion, « The lords have Mercy » est un album de garage rock réellement revivifiant.

Se situant à l’opposé de tout concept cérébral du rock progressif, The lords of Altamont délivrent une musique de mauvais garçons sentant la sueur, la violence, les virées entre motards et les bastons qui en découlent.

En sus de l’efficacité des compositions, la présence de l’orgue confère un petit cachet vintage parfaitement sympathique à l’ensemble.

« The lords have Mercy » n'est sans doute par le groupe du siècle qui viendra révolutionner la rock-music mais constitue une jolie décharge de chevrotines dans le fessier.

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