Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 19:18

Le rock contemporain présent ici avec « Hot fuzz » premier album des américains de The killers sorti en 2004.

Originaire de Las Vegas, The killers est composé de Brandon Flowers (chant), Dave Keuning (guitare), Mark Störmer (basse) et Ronnie Tanucci (batterie).

On débute avec « Jenny was a friend of mine » relativement rythmé mais manquant d’accroche et d’originalité.

Difficile de se détacher de ce sentiment d’uniformité mélodique sur « Mr Brightside » à l’image de la voix cotonneuse de Flowers et du plus languissant « Smile like you mean it » et ses claviers agaçant.

Bien sur le hit radio, « Somebody told me » contient des effets efficaces illustrant des refrains appuyés mais on ne peut s’empêcher de trouver à tout cela un fort gout d’artificiel et de déjà entendu.

Après des débuts poussifs, « All these things that I’ve done » relève la barre dans sa seconde partie avec des refrains fédérateurs portés par des chœurs féminins.

Le procédé est répété avec une réussite moindre sur le lent et pénible « Andy, you’re a star » et les efforts mélodiques de « On top » ne permettent pas d’inverser la tendance.

On laisse donc s’écouler cette musique douce et sans consistance en enchainant « Change your mind », « Believe me Nathalie » façonné par le chant monocorde de Flowers, la guitare mise en sourdine et des claviers has been.

Un peu plus de vitesse et de guitare sur « Midnight show » avant un abominable écroulement évanescent terminal sur « Everything will be alright ».

En conclusion, le moins qu’on puisse dire est que « Hot fuzz » me laisse complètement froid tant la musique pratiquée par The killers me parait trop balisée et manquant de relief pour éveiller l’intension.

Avec son nom très mal porté, The killers se présente comme un groupe de rock/pop américain de plus, capable de décrocher un succès radio par quelques singles habilement troussés, mais ne tient aucunement la distance en raison du peu de prise de risques ou tout simplement d’impact de ses compositions.

A l’image de son médiocre chanteur et de sa pochette représentants des tours d'immeubles perdues dans la grisaille cafardeuse, The killers incarne donc la veine la plus conformiste du rock et tiède qui soit et ne propose rien de bien frais, dynamique ou excitant.

Je ne peux donc que les laisser sur les bas cotés de la grande autoroute du rock ’n’ roll.

Hot fuzz (The Killers)
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Seth
  • : Articles/Chroniques pour un partage de voyages interieurs majoritairement littéraires
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories