Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 19:10

strange_180.jpg4.gif

 

 

Sans surprise « Strange n°180 » continue en 1984 les aventures des piliers de l’univers Marvel.

Du coté d’Iron-man pris en charge par Denny O‘Neil et Luke Mc Donnell, James Rhodes est contraint en l’absence de son patron dévoré par son alcoolisme de s’opposer seul aux rêves de puissance d’Obadiah Stane et reçoit l’aide du S.H.I.E.L.D de Nick Fury pour une opération visant à détruire toutes les armures d’Iron-man entreposées dans un labo secret de Stark Industries.

Malgré la défense du Cavalier, garde du corps en armure High tech, Iron-man aidé par un black out provoqué par le S.H.I.E.L.D récupère tous les plans de Stark et envoie les armures dans l’océan.

Après ce succès, Fury révèle à Rhodes ses véritables intentions en lui annonçant qu’il allait récupérer les armures au fond de l’eau pour le compte de son organisation.

Spider-man scénarisé par le duo O’Neil/ De Matteis et dessiné par John Romita Jr, doit s’employer fermement pour sauver Roger Hochberg un étudiant brillant et solitaire, témoin de l’apparition du criminel russe le Fantôme rouge, dont la particularité outre son intangibilité est de s’appuyer sur trois singes supérieurement évolués : un gorille à la force surhumaine, un orang outang contrôlant le magnétisme et un babouin capable de se changer en n’importe quel objet.

En plus de ses activités protectrices de super héros, Spider-man ajoute un soutien de son alter égo Peter Parker à Hochberg, dont le coté timide lui vaut d’être la cible de brimades de la part des autres étudiants de l’université.

Spider-man a beaucoup de difficultés à contenir le Fantôme rouge dont les véritables dessins consistent en l’acquisition d’un rare traité de mathématiques destiné à augmenter ses pouvoirs mais finit par le mettre en fuite et redore du même gout la popularité de Hochberg.

Les facéties du Tisseur laissent ensuite la place au chef d’œuvre de Frank Miller, Daredevil, qui après avoir eu le cœur brisé suite à la mort d’Elektra doit plus faire avec la perspicacité diabolique du Tueur, qui a réussit à percer sa double identité.

Son patron le Caïd reste dubitatif face à ces révélations et le Tireur entreprend alors de passer à l’action en attaquant directement l’avocat Murdock chez lui.

Mais Daredevil utilise le subterfuge d’un mannequin pour leurrer le Tireur et engage un combat à mort contre son ennemi.

Après une lutte magistrale, sous la forme d’un ballet d’arts martiaux épuré et intense, Daredevil finit par faire trébucher le Tireur sur un câble perché en altitude et ne peut empêcher sa chute, du reste préférée par le Tireur plutôt que le déshonneur d’être à nouveau sauvé de la mort par son pire ennemi.

Victime de graves fractures notamment à la colonne vertébrale, le Tireur survit pourtant à nouveau et jubile d’avoir tué Elektra, et ainsi planté une dague éternelle dans le cœur de son pire ennemi.

Du coté de la Division alpha de John Byrne, vient le premier baptême du feu avec un adversaire « larger than life », la créature divine Toundra, invoquée par la sorcellerie autour d’un collier retrouvé dans des fouilles.

Se présentant sous la forme d’une colossale forme élémentale croissant sans cesse, Toundra représente une menace pour l’état canadien et la Division alpha au complet doit alors allier ses forces pour affaiblir le monstre par l’action de rotation à haute vitesse des jumeaux Véga et Aurora avant que Shaman ne réussisse à manipuler une énorme masse d’eau amenée de l’océan par Marina afin d’achever de désagréger le monstre.

Cette victoire marquante achève de provoquer la réunification de la Division alpha.

En conclusion, marchant fièrement dans les traces de son prédécesseur « Strange n°180 » reste une production de grande qualité.

Si Iron-man commence à ronronner et à décliner lentement, si Spider-man fait de son mieux pour se maintenir à l’aide d’une histoire assez touchante d’adolescent binoclard souffre douleur pris en main, les deux séries phares demeurent l’immense Daredevil avec sans nul doute l’apothéose de Frank Miller dans cette lutte de fin du monde avec un Tireur plus intime et menaçant que jamais et à un degré sans doute moindre au niveau dramaturgie mais toutefois fort distrayante, la Division alpha, avec une aventure prometteuse de grande envergure face aux effrayantes et trop méconnues légendes canadiennes.

Impossible donc de décrocher de ces productions Lug des années 80 ….

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Seth
  • : Articles/Chroniques pour un partage de voyages interieurs majoritairement littéraires
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories