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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 16:16

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Comme vous avez pu le sentir, ce blog ne traite pas spécialement de best sellers contemporains ou alors par accident.

« Faute de preuves » d’Harlan Coben appartient à cette catégorie de polars écrits par un auteur actuellement en vogue et si ce livre ne m’avait pas été offert en cadeau je ne l’aurais sans doute jamais spontanément lu.

« Faute de preuve » commence de manière étrange et brutale.

Wendy Tynes brillante journaliste d’investigation d’un journal du New Jersey spécialisé dans les « scoops » télévisuels piège sur un site internet un pédophile nommé Dan Mercer.

Pris alors qu’il se rendait à un rendez vous avec une mineure, Mercer est arrêté, jugé puis relâché faute de preuve contre lui.

Mais sa vie devient un enfer, il est traqué notamment par Ed Grayson un ancien Marshall  qui soupçonne Mercer d‘avoir abusé de son fils, et il ne peut plus assurer son métier d’éducateur sportif pour enfants en difficulté.

Après son acquittement, Mercer reprend contact avec Wendy et lui propose un rendez vous pour lui prouver son innocence.

Troublée malgré elle, la journaliste accepte le rendez vous pour voir Mercer se faire abattre sous ses yeux par un tueur masqué qu’elle soupçonne immédiatement d’être Grayson.

Ayant échappé au tueur, Wendy va alors se lancer dans une périlleuse enquête pour tenter de faire la lumière sur la véritable culpabilité de Mercer d’autant plus Mercer est également soupçonné d’avoir enlevé la fille de son ex femme, une adolescente nommée Haley Mc Waid, disparue depuis plusieurs semaines.

Dans cette histoire touffue et à tiroirs, Wendy va utiliser les nouvelles technologies (les moteurs de recherche et les réseaux sociaux d‘internet) pour fouiller le passé de Mercer et remonter jusqu’à ses anciens camarades de promotion ayant étudiés à Princeton.

Les choses ne seront pas simples pour Wendy, discréditée par une campagne de dénigrement sur internet, licenciée de son journal et devant de surcroit faire face à une situation personnelle complexe avec le décès accidentel de son conjoint, tué par une automobiliste ivre.

De fil en aiguille, l’opiniâtre Wendy va finir par dénouer les fils de cette intrigue tortueuse, bien aidée en cela par le shérif Walker.

En conclusion, j’ai été franchement irrité par la lecture de « Faute de preuve » tant rien ne m’a réellement captivé ni tenu en haleine dans le fond et la forme du récit de Coben.

Le thème bien racoleur de la pédophilie déjà ne m’attire pas, ensuite l’histoire trop tarabiscotée manque cruellement de rythme, les rebondissements de saveur, y compris le twist final prévisible à des kilomètres à la ronde.

Je ne ressens aucune affinité pour l’american way of life de la bourgeoisie américaine, les histoires de baseball et de basket ball, l’éducation des enfants et leurs problèmes bien superficiels d’enfants riches.

D’une grande pauvreté quand à l’inventivité (on retrouve les histoires d’anciens étudiants de prestigieuses universités liés par un terrible passé dans bon nombre de polars américains comme par exemple « La griffe du sud » de Patricia Cornwell) , « Faute de preuve » est aussi d’une platitude absolue quand au style.

En résumé, un fort mauvais livre qui me conforte dans le fait que ce style de littérature très mainstream ne me convient absolument pas.

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