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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 16:13

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La carrière de Jimi Hendrix qu’on croyait à jamais sanctifiée autour des œuvres studio et live de la fin des années 60 connait sous l’impulsion familiale un renouveau inattendu en 1997 avec la sortie de « First ray of a new rising sun »  compilation posthume de morceaux méconnus du guitariste virtuose.

Comme semble l’indiquer la pochette, Hendrix s’adresse donc à ses fans depuis l’au-delà et entame avec ce disque étrange avec « Freedom », morceau entrainant, doté d’excellents riffs.

Construit sur la même dynamique relevée, « Isabella » brille par ses parties de guitares hautes en couleur et par le chant incandescent de Hendrix.

On injecte ensuite quelques influences dose de country sur « Night bird flying » qui reste malgré tout très rock et vivant, avant de placer la première ballade du disque « Angel », portée par la voix douce et planante du chanteur.

Mais Hendrix revient vite à une cadence plus rapide grâce à « Room full of mirrors » réussissant à merveille le mariage entre rythmique groovante et guitare démonstrative.

La haute qualité des morceaux se perpétue sur « Dolly dagger » géniale symbiose voix/guitare voir dans une moindre mesure « Ezy rider » plus cliché.

Après la ballade reposante mais un peu somnolente « Drifting » vient le bel instrumental « Beginnings » qui met en valeur le jeu de guitare du héros au bandana.

Un nouveau titre rock, nerveux très énergique plus tard,  « Stepping stone », Hendrix place « My friend » un pur blues suintant les bars bruyants et enfumés.

Mais le rock n’est jamais loin et reprend ses droits sur le flamboyant « Straight ahead » également enchainé d’une nouvelle longue ballade « Hey baby (new rising sun) », cette fois authentique bijou mélodique aux faux airs de « Hey Joe ».

Arrive alors la dernière partie du disque qui se présente sous la forme d’un rock survitanimé (« Earth blues »), d’un « Astro man » tout aussi énergique mais plus heurté, d’un « In from the storm » puissant et véloce puis enfin « Belly button window » ultime ballade bluesy.

En conclusion, loin d‘être une pale compilation de démo et de face B moisissant dans le grenier du guitariste, « First ray of a new rising sun » fait plutôt figure de formidable cadeau délivré aux admirateurs du guitariste-chanteur.

La quasi-totalité des morceaux est ici en réalité d’un niveau fantastique et serait tout à fait digne de figurer sur des disques produits du vivant du grand Jimi.

Mis à part quelques très belles ballades, le disque se compose en effet de compositions très rock, vibrant de toute l’énergie, du talent et de la formidable force créative du guitariste défunt.

Inutile donc de faire la fine bouche et de bouder votre plaisir devant le coté réputé artificiel de l‘affaire, « First ray of a new rising sun » sera tout à fait apte à combler d’aise les aficionados de guitare électrique 70’s, doublée de qualité de song writing et d’interprétation d’un niveau frisant la perfection.

 

Impressionnant !

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