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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 12:51

denim.jpg3

 

 

A à peine un an d’intervalle, Saxon sort en 1981 « Denim and leather » à la pochette particulièrement fade.

L’entame avec « Princess of the dawn » se montre très accrocheuse avec un morceau équilibré, puissant et ultra précis.

On pense immanquablement à du Iron maiden à son top niveau en plus compact.

Eberlué par tant de qualité, l’auditeur enchaine avec « Never surrender » à qui les riffs acérés et les refrains puissants confèrent un statut d’hymne.

La tension retombe un peu avec « Out of control » plus terne malgré des duels de guitare toujours aussi étincelants mais Saxon semble particulièrement prêt à en découdre sur ce disque comme le montre le rageur « Rough and ready ».

Vient ensuite le bien mal nommé « Play it loud » manquant pour moi d’impact et « And the band played on » dont la puissance brute est gâchée par l’interprétation minable de Byford.

Saxon ronronne gentiment son « Midnight rider » un tantinet plus mélodique et se rapproche des harmonies de guitares sur « Fire in the sky » au final lourdingue et peu emballant.

De manière surprenante, le final « Denim and leather » ne parvient pas non plus à imposer son tempo balancé pourtant solidement posé sur des riffs pesants.

En conclusion, bien que très proche de ses prédécesseurs, « Denim and leather » leur est pourtant supérieurs, avec notamment quelques hits incontournables essentiellement  placé au début du disque.

On retrouve le style de Saxon avec ses guitares offensives, ses riffs puissants mais dans une version toutefois légèrement améliorée notamment au niveau des compositions parfois excellentes.

Malheureusement dès que le niveau se relâche un peu, les inévitables carences vocales de Byford ressurgissent avec cette voix nasillarde et fluette.

Ne boudons pas pour autant notre plaisir, « Denim and leather » et son heavy rock puissant fera passer un agréable moments à tous les fans de guitares heavy.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 11:47

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Le heavy metal anglais a ses légendes et Saxon en fait partie, juste derrière le binôme imparable Iron maiden/Judas Priest.

Sorti en 1980, « Strong arm of the law » est le second album d’un groupe alors leader de la New Wave of British Heavy Metal.

Avec sa pochette sobre et élégante, « Strong arm of the law » débute comme il se doit en force par l’hymne « Heavy metal thunder ».

Peu de raffinement ici, mais un titre violent, rapide et un peu cafouilleux.

Poursuivant dans la même lignée, Saxon bâtit le nerveux « To hell back again » sur le mur des guitares acérées de Paul Quinn et Graham Oliver.

On ralentit temporairement le tempo sur le plus efficace « Strong arm of the law » qui prend le temps de poser des refrains dignes de ce nom.

Difficile en revanche malgré ses parties de guitares hautes en couleur, de s’enthousiasmer pour le très linéaire plat « Taking your chances » ou la voix de Biff Byford se fait à peine remarquer.

A « 20 000 feet » nouveau titre rapide et puissant, succède le plus lent et mesuré « Hungry years » ou une nouvelle fois Byford montre ses limites vocales.

On patauge copieusement sur la bouillie sonore de « Sixth from girls » pour finir en beauté sur le long « Dallas 1pm » sonnant très Ac/Dc.

En conclusion, à l’écoute de « Strong arm the law » j’ai compris pourquoi je n’étais pas fan de Saxon.

La recette est pourtant éprouvée : tempo rapides, duels permanents de guitares avec un son heavy rock écrasant.

Bien que très classiques et peu originales, les compositions sont loin d’être médiocres, pourtant le point faible du groupe réside pour moi dans le chanteur Byford, dont la voix maigrelette peine à s’imposer sur le mur sonore crée par ses collègues.

« Strong arm of the law » est donc un bon album de guitares mais demeure un peu trop juste pour forcer mon admiration.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 19:17

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Sorti en 1990, « Misery » de Rob Reiner est un classique du film d'horreur et l’une des meilleurs adaptations d’un livre de Stephen King.

L’histoire est celle d’un romancier à succès, Paul Sheldon (James Caan), qui à la suite d’un grave accident de voiture sur une route enneigée du Colorado se trouve recueilli par une femme vivant seule dans une grande maison, Annie Wilkes (Kathy Bates).

Mal en point, avec un bras en écharpe et des fractures aux jambes, Sheldon met plusieurs heures avant de reprendre conscience.

Après avoir remercié sa bienfaitrice, il se soucie de donner des nouvelles à sa fille et à son éditrice New-yorkaise Maria Sindell (Lauren Bacall), qui attend avec impatience la livraison de son dernier manuscrit fraichement achevé.

Mais Annie lui répond que en raison des chutes de neige abondante, les routes et lignes téléphoniques de la région sont coupées et que le mieux à faire est de patienter jusqu’à leur rétablissement.

Bloqué sur son lit, Sheldon n’a pas beaucoup d’autres possibilités que de se résigner.

Il découvre alors que l’infirmière Annie est l’une de ses plus ferventes admiratrice et qu’elle se passionne pour la saga des « Misery » à laquelle Sheldon vient justement de donner un nouvel épisode.

Pétri de reconnaissance, l’auteur cède à la curiosité de son admiratrice et lui donne à lire en exclusivité son manuscrit.

Peu à peu, un sentiment de malaise s’installe autour du personnage d’Annie, capable de brusques sautes d’humeur à propos de broutilles sans intérêt.

Alors que Maria, inquiète alerte le vieux sheriff local Buster (Richard Farnsworth) qui entreprend avec de faibles moyens des recherches dans un paysage recouvert de neige, Annie se révèle soudainement menaçante à l’égard de Sheldon, qui a eu l’outrecuidance de faire mourir son héroïne.

L’écrivain est battu, obligé de détruire par les flammes son manuscrit et de le réécrire à la manière de Annie.

Sheldon comprend alors qu’il est en grave danger chez une déséquilibrée mentale qui le séquestre.

Il bâtit une stratégie de lutte en détournant une partie des somnifères que lui administre l’infirmière en vue de la droguer.

Il tente également de retrouver un peu de mobilité et d’autonomie en se déplaçant dans l’appartement sur un fauteuil roulant ou en rampant lorsque Annie le quitte pour faire des courses.


La ruse du somnifère échoue finalement et Annie lui révèle soudainement son désir de mourir en lui exhibant une arme à feu.

Comprenant que la question est maintenant de sa propre survie, Sheldon s’arme d’un couteau de cuisine mais se réveille sanglé sur le lit avec une Annie plus haineuse que jamais qui n’hésite pas à lui briser les chevilles à coup de masse pour l’estropier.

Affaibli et perclus de douleur, Sheldon entrevoit une ultime porte de sortie lorsque le tenace et habile Buster parvient à remonter jusqu’à la demeure de Annie, mais le vieux shérif est abattu alors qu’il venait de le découvrir caché dans une cave.

Sheldon abat une ultime carte en demandant un répit à Annie le tend de terminer son manuscrit, après quoi il pourra céder à ses désirs et entre abattu eu une sorte de cérémonie de sacrifice rituel.

Le moment venu, il se sert de sa machine à écrire comme arme et parvient après une lutte violente et désordonné à finalement tuer sa tortionnaire.

Le film se conclut sur un épilogue ou même dans le cadre paisible d’un restaurant huppé, Sheldon est encore hanté par l’esprit de Misery.

En conclusion, ne cherchez plus, « Misery » est le chef d’œuvre incontournable du film d’horreur des années 90, et pourrait être le pendant idéal au « Psychose » d’Alfred Hitchcock.

Servi par des acteurs éblouissants (et un oscar mérité pour Kathy Bates), Reiner instaure un suspens croissant graduellement au fur et à mesure que la personnalité déviante de l’infirmière-fan se révèle à jour.

Psychologiquement aussi génial que malsain, il explore au maximum la relation de dépendance d’un homme puissant car riche livré aux caprices d’une malade mentale imprévisible et sadique.

Difficile de ne pas donc se trouver happé par la construction géniale du film baignant dans une atmosphère lourde froid et neige hivernaux accentuant davantage le huis clos oppressant.

Un film culte à voir et revoir inlassablement.

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 16:44

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Malgré le peu d’engouement que procure chez moi les Ultimate X-men, j’ai lu « Ultimate X-men, tome 5, un jeu dangereux » de Brian K Vaughan.

La première partie du récit dessinée par Brandon Peterson nous emmène sur les traces de Sinistre qui affublé d’un look de voyou des bas fonds procède à une élimination méthodique des mutants de New-York.

Le mutant canadien Jean-Paul Baubier, alias Vega qui avait refusé une offre pour intégrer l’institut des X-men échappé miraculeusement à la mort.

Tandis que les X-men se divisent pour se tenter de retrouver l’insaisissable tueur, on comprend que Sinistre doit rendre des comptes auprès d’un maitre appelé Apocalypse.

Ce sont Wolverine et Tornade qui les premiers parviennent à le localiser à Manhattan mais comprennent trop tard que sa cible principal est le professeur X lui-même.

A l’institut Charles Xavier, Iceberg, Kitty Pride, Angel et Dazzler calent sur le dangereux et expérimenté Sinistre, avant que Malicia aidée de Tornade ne parviennent à enfin le neutraliser.

Mais cet échec n’est pas du coup d’Apocalypse qui demande à son employé de se supprimer en guise de punition.

Les dessins sont alors repris par Andy Kubert pour présenter l’attaque surprise du mutant Gambit contre les X-men dans une fête foraine.

Capable de faire chauffer toute manière non organique, Gambit et ses cartes à jouer tiennent à lui seul en respect tous les X-men, allant même jusqu’à faire exploser le crane de Wolverine, avant d’enlever Malicia.

Malgré une tentative d’évasion assez audacieuse, Malicia est récupérée par les jumeaux Von Strucker fondateurs du groupe Fenris qui vise à combattre les humains par l’arme économique.

Emberlificotée par les beaux discours de ces mutants en costards cravates, Malica accepte de revêtir un costume inhibant ses pouvoirs afin de devenir une espionne pour le compte de Fenris, avant de se raviser, ce qui déclenche une punition dirigée contre Gambit qui a brusquement changé d’avis pour soutenir sa protégée.

Ensemble, Malicia et Gambit tiennent tête aux jumeaux capable de projeter des rafales énergétiques en joignant leurs mains, mais tombent nez à nez avec Wolverine plus revanchard que jamais au regard des terribles souffrances que Gambit lui a fait endurer.

Déchainé, Wolverine tabasse Gambit et est arrêté in extremis par Malicia désireuse de protéger son nouvel allié.

De leur coté, les jumeaux sont définitivement mis hors service par toute l’équipe des X-men mais au final une séparation semble inévitable avec le sauvage Wolverine, la fragile Tornade et Malicia tombée finalement amoureuse de l’expérimenté Gambit.

Stuart Immonen prend alors le poste de dessinateur pour la dernière aventure qui projette les X-men sur une petite ile au large de Madagascar pour secourir Longshot un mutant traqué par des tueurs travaillant pour un show télévisé retransmis dans le monde entier.

Usant de son adresse et de son facteur chance, Longshot survit assez longtemps pour que les X-men le localisent et partent à son secours.

Sur place, ils se heurtent à Arcade, le génie du crime, reconverti en mercenaire travaillant pour Mojo Adams, le propriétaire du show télévisé.

De manière assez étonnante, Arcade parvient seul avec quelques gadgets vicieux à démolir Colossus, Dazzler et Diablo avant d’être stoppé par Longshot lui-même qui fait exploser son flingue.

Sur l’ile maudite, le reste des X-men entrent en contact avec la tueuse Spirale aux six bras, qui elle aussi les met à mal, avant que Jean Grey n’use de ses immenses pouvoirs télépathico-kinésiste pour la vaincre.

Jean sonde l’esprit de la criminelle pour découvrir qu’elle a été l’amante de Longshot qui l’a trouvant un soir avec un autre homme, un politicien de surcroit l’a tué ce qui a provoqué ce déchainement contre lui.

Pendant ce temps là, les autres X-men prennent d’assaut le Q.G de Mojo, qui malgré la prise en otage d’Angel, est neutralisé sans trop d’efforts.

C’est donc la fin du show de téléréalité et la libération de Longshot, qui prend finalement le large en solo.

En conclusion, « Ultimate X-men, tome 5, un jeu dangereux », est sans doute l’épisode de trop concernant les aventures de ces nouveaux X-men.

L’aventure avec un Sinistre relooké bad boy est ridicule, celle avec Fenris et un Gambit aux pouvoirs atrocement surgonflés légèrement meilleure et la dernière avec le trio Longshot/Mojo/Spirale clairement sous exploité sur fond de real TV, très décevante.

Très pauvre sur le fond, l’histoire patine sans apporter de réelle plus value, et les dessins de Peterson et Kubert aussi sophistiqués que glacés n’apportent rien d’autre qu’un ennui poli.

Le dernier dessinateur, Immonen, n’est lui pas au niveau d’une histoire des X-men.

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 10:25

JLA.jpg4

 

 

Beaucoup de comics lus dernièrement et un rééquilibrage salutaire vers DC comics, éternelles rivale de Marvel avec « Justice league of america, nouvel ordre mondial » de Grant Morrison, Howard Porter puis Oscar Jimenez.

Ce volumineux ouvrage sorti en 2008 est découpé en quatre histoires distinctes.

Dans la première et sans doute la plus passionnante des trois, un groupe de super héros extra terrestre nommé l’Hyperclan débarque sur Terre en se déclarant échappés de leur propre monde ravagé par leurs erreurs de gestion et désireux d’aider les terriens à progresser afin de ne pas subir le même sort.

Ces intentions pacifiques sont accréditées par les immenses pouvoirs du clan qui lui permettent de rendre le Sahara fertile.

Logiquement, l’Hyperclan mené par son chef Protex prend donc le dessus sur les gouvernements de la planète et établit son quartier général dans une base en Antarctique.

De son coté, la JLA ne sait pas vraiment comment se positionner par rapport à ses super héros conquérants pacifiques, qui se montrent rapidement plus populaires qu’eux.

L’Hyperclan leur ôte leur hésitations lorsqu’il déclenche l’attaque de la station orbitale de la JLA occupée par Métamorpho, Wonder woman et Green lantern.

L’attaque d’une violence rare fait exploser la station et oblige Métamorpho à se sacrifier en transformant son corps afin de permettre l’atterrissage sains et sauf de  Nuklon, la Dame des glaces et Obsidian.

La mort de Métamorpho est une prise de conscience violente de la menace que représente l’Hyperclan et met toute la JLA en ordre de bataille pour contrecarrer le puissant clan.

L’attaque de la JLA  s’effectue sur plusieurs lieux géographiques mais les héros se font cueillir par des adversaires aux pouvoirs semblant encore supérieurs aux autres.

Wonder woman en lutte avec le métamorphe Fluxus et l’indécis Aquaman est frappée par les rafales de Tronix, Flash est surpris de trouver en Zum un adversaire aussi rapide que lui, Green lantern est pris en traitre par le robot Armek et le maitre d’arme Zenturion, Superman est réduit à un état d’agonie par un morceau de kryptonite tenu par Protex, quand à Batman il est porté disparu après la destruction de son appareil de combat.

Plus grave, Manhunter semble se rallier à la cause de l’Hyperclan après que celui-ci lui ait révélé sa nature martienne.

Mais l’espoir vient finalement du survivant Batman, grandement sous estimé par le clan en raison de son manque de pouvoir apparent.

Batman parvient à pénétrer la base ennemie et à percer les secrets de l’Hyperclan.

Cette intrusion donne le signal d’un retour de balancier, puisque Flash parvient en poussant ses pouvoirs de super vitesse à leur maximum à terrasser Zum et peut ensuite secourir Green lantern pour se sortir d’un mauvais pas.

A bord de la base, Batman qui semble avoir trouvé le point faible des martiens au feu parvient à abattre seul le sinistre A-mortal et met à mal en le trio Tronix/Zenturion/Fluxus.

Protex sent alors la menace mais déclenche une invasion généralisée de la planète Terre avec débarquement de puissants croiseurs martiens.

Superman parvient également à comprendre qu’il est victime d’une illusion destinée à l’affaiblir et se libère de ses chaines pour attaquer de front Protex et ses sbires.

Le réveil de Superman aidé par Manhunter qui avait simulé une trahison donne la signal à une JLA ayant complètement récupéré sa force de frappe pour éradiquer définitivement des ennemis affaiblis par le feu.

Zum est déconnecté par une attaque mentale d’Aquaman, Primaid asphyxiée dans l’espace par Wonder woman et Armek écrasé par une création de Green lantern tandis que le redoutable Protex est vaincu par Superman en personne.

L’attaque martienne est repoussée par une barrière de feu et l’Hyperclan capturé pour être jugés par Manhunter selon les lois martiennes.

Assez anecdotique, le second volet des aventures de la JLA met en scène une femme androide appelée Tomorrow woman initialement programmée par deux scientifiques criminels pour infiltrer la JLA en plein processus de recrutement et les tuer.

Mais Tomorrow woman fait preuve d’un bel esprit héroïque en se sacrifiant pour réduire à zéro une menace électromagnétique et les deux criminels sont appréhendés.

Sans perdre de temps, on aborde une autre aventure de plus grande envergure ou un seigneur des enfers appelé Néron, lance un démon Asmodel ailé et ses anges contre son homologue Zauriel préalablement pris en charge par Manhunter.

Asmodel repoussé une première fois par la JLA, Néron et ses sbires influent alors sur la position de la Lune pour modifier la situation terrestre et augmenter le chaos ambiant.

Tandis que Superman met toute sa puissance pour replacer la Lune en position, la JLA doit faire face à une attaque d’envergure d’Asmodel et ses anges.

La lutte est terrible et même Manhunter ne peut rivaliser avec l’ange chasseur et il faut attendre l’arrivée de Superman pour tenir tête à sa formidable puissance quasi divine.

Après avoir été une nouvelle fois repoussé, Asmodel revient finalement une ultime fois pour traquer un Zauriel désireux de conserver ses distances avec la JLA …

La dernière partie du récit plonge la JLA en plein cauchemar psychique avec le super criminel appelé le Maitre des clés qui manipule leurs esprits inconscients à l’aide de drogues pour les placer dans des situations extrêmement anxiogènes face à leurs pires ennemis afin de libérer une énergie capable de centupler ses pouvoirs.

La solution vient finalement du fils de Green Arrow qui malgré de faibles moyens et peu de confiance en lui attaque le Maitre des clés pour libérer ses amis et mettre hors d’état de nuire le criminel.

 En conclusion, bien que finalement assez classique « Justice league of america, nouvel ordre mondial » n’en est pas moins remarquable.

Les scénario sont riches, ambitieux, très bien menés et mettent en scène des ennemis puissants émanant de mondes extra terrestres, surnaturels ou d’expérimentations scientifiques les dotant de dangereux pouvoirs psychiques.

Outre la solidité des trames construites par Morrison, on appréciera la très belle qualité du coup de crayon de Porter puis Jimenez, qui dans un style extrêmement puissant, soigné et coloré, émerveille les yeux du lecteur.

On frole ici le chef d'oeuvre donc avec un travail à déguster sans modération.

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:12

piranha.jpg1

 

 

Bascule cathartique vers les films d’horreur avec « Piranha 3D » d’Alexandre Aja.

Déjà remarqué pour son très bon remake de « La colline a des yeux » de Wes Craven en  2006, Aja récidive en 2010 en s’attaquant au classique de Joe Dante.

Nous sommes en Arizona, dans une petit ville américaine près du Lac Victoria qui s’apprête à être envahis d’étudiants américains déchainés pour le traditionnel Spring break.

Mais bien entendu, le sheriff Julie Forester (Elisabeth Sue) est alertée par la disparition d’un vieux pécheur dont le corps est retrouvé rongé jusqu’aux os aux abords de l’immense lac.

Ceci n’est pas suffisant pour empêcher les festivités et leurs énormes retombées financières pour la municipalité.

Jake (Steven R Mc Queen), le jeune fils de Julie est attiré comme un aimant par Kelly (Jessica Szohr), une jolie brune locale qui se laisse entrainer dans la folie du spring break.

La tentation est aussi forte pour Jake, qui est convaincu par un producteur de films X, Derrick Jones (Jerry O’Connell) pour servir d’assistant en repérage d’endroits pour tourner sur le lac.

Il faut dire que Derrick a comme argument décisif deux actrices aux formes surdimensionnées Danny (Kelly Brook) et Crystal (Riley Steele).

Jake ment à sa mère qui l’avait chargé de surveiller son frère Zane et sa sœur Lara, et accompagne Derrick, son équipe et la pauvre Kelly sur le lac.

Livrés à eux même, les enfants embarquent sur un bateau et dérivent gentiment sur le lac sans se douter des prédateurs aquatiques qui rodent.

Tandis que Jake assiste fasciné à des scènes de débauches mêlant alcool et exhibitionnisme lesbien sur le bateau loué par Derrick, une équipe de scientifiques examinant une faille sous marine ou serait localisé un lac sous terrain est attaquée par les monstres, des piranha préhistoriques extrêmement agressifs.

L’équipe est décimée, mais le jeune Novak Radzinsky (Adam Scott) parvient à recueillir un spécimen vivant et à le faire expertiser par un biologiste qui lui révèle la véritable nature de la menace.

Forester et son imposant adjoint Fallon (Ving Rhames) tentent alors de mettre fin au Spring break mais ne sont pas écoutés par une foule d’étudiants surexcités par l’alcool, la musique et la drogue.

Les piranhas attaquent alors sur tous les fronts et font un carnage dans la foule, tuant et mutilant un nombre élevé de personnes.

Du coté de Derrick et Jake, la situation n’est pas meilleure, car si le bateau parvient à récupérer Zane et Lara, il est lui aussi rendu vulnérable lorsqu’à la suite du fausse manœuvre sa coque se trouve éventrée par des rochers.

La lutte pour la survie commence alors et Forester comprenant le danger auquel sont exposés ses enfants prend un bateau rapide pour tenter avec Novak de les secourir.

Sur le navire échoué, les victimes s’amoncellent, Crystal puis Derreck son dévorés tandis que Kelly reste bloquée dans la cale du navire, avec la sensation angoissante de la montée des eaux infestées de prédateurs.

Jake fait preuve d’un grand courage, sacrifiant un Derreck agonisant et secourt la belle.

De son coté, Forester arrivée sur place, tend un filin pour transférer les survivants sur son embarcation.

Danny est la dernière victime des piranhas et une fois les enfants mis en lieu sur, Jake et Kelly font alors exploser le navire et se font tracter à grande vitesse par le hors bord pour échapper aux mâchoires infernales.

Le film se conclut de manière humoristique par la révélation sanglante du fait que les piranhas détruits dans l’explosion ne seraient en fait que des bébés !

En conclusion, ayant déjà été peu emballé par le film initial de Joe Dante, qui copiait allégrement « Les Dents de la mer » de Spielberg, « Piranha 3D » est l’un des pires films d’horreurs que j’ai vu de ma vie.

Le scénario ultra basique est d’une pauvreté absolue et tente de compenser sa vacuité par une débauche d’effets spéciaux en 3D, sensés plonger le spectateur dans un océan de terreur en accentuant le coté masse grouillante et dévorante d’une meute de piranhas.

Outre ses défauts de fonds, « Piranha 3D » baigne dans une atmosphère étouffante de vulgarité et de sexualité pornographique non totalement assumée.

En effet, le film se complait dans des cadrages des corps siliconées d’actrices X et d’étudiantes éméchées mais ne montre jamais une seule scène d’amour physique.

On voit donc que « Piranha 3D » ratisse large un public de 18-25 ans, en mêlant effets gore peu efficace et sexe décadent.

Un sous film assez répugnant donc à oublier bien vite.

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 20:17

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Retour au rock grand public avec « Jazz » de Queen.

Sorti en 1978, « Jazz » et sa pochette minimaliste assez laide ont la tache difficile de succéder à l’excellent « News on the world ».

L’introduction arabisante et décalé de « Mustapha » à de prime abord de quoi dérouter voir choquer mais on peut aussi prendre cela comme un grand délire de Freddy Mercury.

On revient à un style plus balisé avec « Fat bottomed girl » certes puissant mais également très linéaire et prévisible.

La première ballade, « Jealousy » passe sans faire de vagues et c’est avec le très baroque et créatif « Bicycle » qu’on retrouve le grand Queen avec force de chœurs emphatiques, de cassures rythmiques et de solo haut en couleurs.

Le groupe déroule ensuit des rock solides « If you can’t beat them » et « Let me entertain you » et s’enflamme sur « Dead on time » véritable feu d’artificiel speed, intense et chatoyant.

Queen place alors deux ballades doucereuses « In only seven days » et « Dreamer’s ball » pour se remettre de ces furieux coups de boutoirs mais reprend ensuite sa marche en avant sur « Fun it » vif, nerveux et funky.

On appréciera la transition feutrée « Leaving home ain’t easy » avant de basculer sur « Don’t stop me now » pur morceau Queen bien emphatique et le final « More of that jazz » chanté par l’excellent Roger Taylor dans un style quasi heavy metal que n’aurait pas renié Deep purple.

En conclusion, « Jazz » qui n'a finalement de jazz que le nom n’a pas à rougir de la comparaison avec son glorieux prédécesseur.

Il recèle certes moins de tubes incontournables à l’exception de l’étourdissant « Bicycle race » voir « Don’t stop me now » mais contient une musique rock inspirée, variée et intense.

Du Queen de qualité donc, dans l’ombre il est vrai du célébrissime « News of the world » mais qui peut également en constituer un plaisant prolongement.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 18:09

Diver_down.jpg1

 

 

Encouragé par la haute tenue des premiers albums de Van Halen, je me suis aventuré à l’écoute de « Diver down », cinquième production du groupe américain.

Sorti en 1982, « Diver down » et sa pochette particulièrement fade commence par « Where have all the good times gone » reprise assez entrainante de Ray Davies.

On appuie un tantinet sur l’accélérateur avec « Hang ’em high » qui rappelle toutefois la belle dextérité guitaristique du maestro Eddie Van Halen.

Le court instrumental « Cathedral » passe ensuite quasiment inaperçu et lance le très mollasson « Secrets » qui ronronne gentiment comme un gros chat au coin du feu.

Eddie fait un peu plus crisser sa guitare sur le nouvel instrumental « The intruder » enchainé cette fois d’une autre reprise « Oh pretty woman » l’insupportable tube de Roy Orbison.

Van Halen propose enfin une composition complète avec « Dancing in the streets » au groove sympathique sans être réellement renversant.

Un nouvel instrumental anecdotique plus tard arrive « Little guitars » qui malgré son coté agréable peine également à convaincre.

Van Halen se lache complètement sur une reprise du compositeur classique des années 1910-1920, Milton Ager « Big bad bill (is sweet William now) » avec un résultat feutré et fun étonnant.

Les guitares et le punch ressortent enfin fugacement sur « The full bug » avec un Dave Lee Roth endossant ses habits de rocker avant le final « Happy trails » reprise inutile de la chanteuse des années 40, Dale Evans.

En conclusion, après le prodigieux « Van Halen » et ses parties de guitares hallucinantes, « Diver down » constitue une grande déception.

Les tempos sont ici beaucoup plus lents, presque sages et Van Halen s’autorise d’énormes libertés artistiques avec le choix de reprises décalées issues des profondeurs de la musique traditionnelle américaine et comble les trous avec profusion d’instrumentaux troussés à la va vite et sans réel intérêt.

Le talent d’interprétation des musiciens ne suffit donc pas à compenser un album sans tube, bancal, décalé au fort gout de bâclé.

Pour toutes ses raisons, le très terne « Diver down » est pour moi à éviter.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 16:48

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Oeuvre mineure dans la filmographie pantagruélique de l’ogre Gérard Depardieu, « Le plus beau métier du monde » est un film de Gérard Lauzier sorti en 1996.

Celui-ci raconte l’histoire de Laurent Monier (Gérard Depardieu), professeur d’histoire géographie dans un lycée renommé d’Annecy qui ayant été pris en flagrant délit d’adultère par sa femme Hélène (Michèle Laroque) voit son couple se briser.

Hélène également professeur demande sa mutation à Paris et s’y rend avec ses enfants.

Laurent choisit de les suivre mais atterrit en Seine Saint Denis, au collège Serge Gainsbourg.

Le choc est rude pour ce professeur habitué aux collèges bourgeois ou la discipline est strictement observée par les élèves.

A Serge Gainsbourg, Laurent hérite d’une classe à problèmes, une quatrième technologique et se heurte à la violence de quelques éléments perturbateurs dont Aziz Raouch (Laurent Jaubert) frère de Ahmed, qui fait la loi dans la cité.

Pour accroitre ses difficultés, Laurent trouve un logement dans la propre cité ou vit Ahmed et découvre les « joies » de la vie dans les cités de Saint Denis, entre petits larcins et tentatives d’intimidation.

Laurent peut difficilement trouver du réconfort auprès du principal du collège, Monsieur Gauthier (Guy Marchand) et du conseiller d’éducation Monsieur Baudouin (Ticky Holgado) tous deux dépressifs.

Malgré ces problèmes, il parvient à trouver des motifs de satisfactions avec une jeune élève douée Malou (Prisca Songo) qu’il encourage en lui permettant d’étudier dans son appartement le soir mais surtout avec Radia (Souad Amidou) jeune et belle professeur elle aussi divorcée qu’il courtise ardemment.

La vie de Laurent reste compliquée avec son ex-femme qu’il continue à fréquenter en parallèle et son refus de céder aux compromis face aux violences quotidiennes des frères Raouch.

Laurent s’emmêle les crayons dans ses relations féminines, en provoquant malgré lui un tête à tête inattendu entre Radia et Hélène.

Il doit également faire face à une plainte portée par Ahmed en raison d’une gifle administrée et aux insinuations persistantes de la cité concernant une éventuelle relation pédophile avec Malou.

Et ce n’est pas le soutien de son voisin raciste armé jusqu’aux dents Constantini (Daniel Prévost) qui lui remonte le moral.

Usé, fatigué et à bout de nerfs, Laurent use de violence contre Ahmed et ses gros bras et se rue dans une cave sordide pour protéger Malou, victime de violences.

Malgré le rapport de force défavorable, le professeur tient solidement face à la brutalité des caïds et sauve la jeune fille.

Blessé de manière superficielle, Laurent apprend l’arrestation de Ahmed et ses acolytes et renonce finalement à une nouvelle mutation à Paris pour rester aider ses élèves de Seine Saint Denis.

En conclusion, « Le plus beau métier du monde » n’est pas un film comique mais un film social s’aventurant sur un sujet particulièrement délicat : l’éducation nationale dans les zones sensibles.

Lauzier s’en tire habilement, évitant tous les clichés et poncifs du genre.

Il est en cela grandement aidé par la distribution prestigieuse avec notamment un Gérard Depardieu (encore !) en grande forme dans un rôle aux antipodes de son image de fauve instinctif et brutal.

« Le plus beau métier du monde » est un film intéressant, parfois pénible, parfois amusant mais qui ne verse pas dans un caricature outrancière de la vie des cités.

Les mauvaises langues diront que cette vision est passablement édulcorée, que depuis dix sept ans, les choses ne se sont pas améliorées voir se sont détériorées avec la montée de l’islamisme radical et un durcissement dans les règlement de compte entre bandes avec l’emploi d’armes de guerre, mais ceci est un autre débat qui dépasse le visionnage d’un film respectable.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 11:41

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Poursuite de l’inépuisable saga Spider-man avec « Spectacular Spider-man, l’intégrale, 1980 » avec à la suite de Bill Mantlo une véritable valse de scénaristes et de dessinateurs.

Sur des dessins de Sal Buscema, tout commence doucement avec le retour du grotesque vampire Morbius, qui à la recherche de sang frais pour survivre, terrorise les campus universitaire.

Du coté sa vie privée, Peter Parker ne travaille plus chez l’affreux Jonah Jameson mais a rejoint son concurrent Barney Bushkin directeur du Daily Globe, qui considère mieux son travail de photographe atypique et le rémunère plus conséquemment.

Comme prévu, Spider-man contre aisément le torturé Morbius et parvient à la guérir en combinant de manière absurde coup de foudre et ingestion de sang arachnide.

Avec John Romita Jr et Jim Mooney aux dessins, Spider-man subit d’inquiétants troubles de la personnalité, tandis que son ennemi de toujours Electro, approche les Terrifics pour leur proposer une alliance afin de vaincre définitivement leurs ennemis communs Spider-man et les 4 Fantastiques.

Si Spider-man remplit encore efficacement son rôle de justicier en désamorçant Shizoid-man (Chip Kane) le fils d’un sénateur capable de projeter des visions cauchemardesques dans l’esprit des humains, en revanche son comportement agressif et violent se manifeste de manière toujours plus visible jusqu’à le transformer en Lézard déchainé.

Avec Frank Springer aux dessins, le Dr Connors parvient in extremis à injecter un sérum pour rendre son humanité à Parker.

L’équipe est alors renouvelée avec Tom De Falco aux scénario et Jim Mooney aux dessins, pour proposer un séduisant cross over avec Giant-man, dont la taille et la force ne sont pas de trop pour vaincre le super criminel Homme météore qui dérobe une machine visant à développer de manière exceptionnelle sa taille et sa force avant d’entrer en surcharge.

On retrouve Bill Mantlo et Mike Zeck pour la meilleure aventure du récit, à savoir l’attaque des puissants Terrifics qui capturent Spider-man avant de jouer l’effet de surprise pour vaincre les 4 Fantastiques dans leur fief du Baxter Building.

L’excellent Zeck ne le cède qu’à John Byrne, qui vient finaliser l’aventure avec un réveil inespéré de Spider-man qui provoque une contre attaque finalement décisive des Fantastiques amenant à la capture des Terrifics vaincus et humiliés.

Avec Zeck, Roger Stern envoie Spider-man affronter la chef mafieuse Belladona, dont le principal pouvoir repose sur un pauvre pistolet à gaz.

L’aventure façon polar sur fond de guerre des gangs new yorkais, reprise par Marv Wolfman, Roger Stern sur des dessins de Alan Gordon puis Marie Severin, s’éternise, et ce ne sont pas les courtes apparitions d’un Vautour plus hargneux que jamais ou du ridicule super héros appelé La rapière (sur une idée de de Ralph Maccio !) qui viennent égayer le paysage.

Dans une registre plus classique, Stern aidé de l’excellent Zeck propose une plaisante aventure ou Spider-man corrige le fragile et fuyant Cobra, fraichement échappé de prison.

On revient aux histoire de maffieux pour terminer l’affaire Belladona qui engage un gangster pour revêtir le costume du Rodeur et punir un de ses anciens associés.

Après quelques échauffourées, Belladona décide de tuer son homme de main et Spider-man dans une cellule remplie de gaz, avant que ce dernier ne parvienne à se libérer et à capturer la patronne et son gorille.

La fin de l’intégrale voit Spider-man défaire le Snuggler, un terne super criminel doté d’une super force insuffisante face au Tisseur avant une sympathique présentation du Tigre blanc, super héros latino américain urbain qui accompagnera Spidey pendant plusieurs épisodes.

En conclusion, « Spectacular Spider-man, l’intégrale, 1980 » tient globalement à peu prêt la route malgré quelques creux scénaristiques marqués.

L’aventure la plus remarquable est celle mettant en scène Spider-man et les FF face aux redoutables Terrifics dont les pouvoirs sont considérablement augmentés en raison de la présence d’Electro.

Ce scénario intéressant est de surcroit rehaussé par le travail remarquables de John Byrne et Mike Zeck, sans nul doute parmi les meilleurs dessinateurs de l’écurie Marvel de l’époque.

Le reste, sans être mauvais manque tout de même sérieusement de portée avec des criminels sans réelle envergure pour la plupart tombés dans l’oubli (Qui se souvient en effet de Morbius, de l’homme météore, du Snuggler de Schizoid-man ou de la ridicule Rapière ?).

Les histoires de Maffia sont également à courte portée mais permettent à la dessinatrice Marie Severin de plonger Spider-man dans une ambiance polar sombre se rapprochant de celle de Daredevil.

Tout concourt donc pour faire de cette intégrale une œuvre honnête mais loin d’être inoubliable.

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