Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 18:11

nuit_encre.jpg1

 

 

Plongée dans la préhistoire des comic books avec l’un des tous premiers du genre, The spirit crée en 1940 par Will Eisner.

Les premiers épisodes de ce super héros de la classe moyenne américaine sans réel super pouvoirs sont regroupés dans le volume « The spirit, nuits d’encre » paru dans les années 70 chez les Humanoïdes associés.

Dans un style primitif en noir et blanc, Eisner dépeint comme un détective privé du nom de Denny Colt ayant survécu à la mort en étant aspergé par un produit chimique crée par son ennemi le Docteur Cobra, prit l’identité de The spirit pour devenir un justicier masqué traquant les criminels américains dans des villes fictives.

Bel homme, athlétique, The spirit aide son ami le commissaire Dolan pour arrêter les gangsters évoluant dans une ambiance de polar assez sombre et violente pour l’époque.

Bien que privé de super pouvoirs, The spirit semble avoir le don d’échapper à toutes les tentatives d’assassinats contre sa personne comme celle du tueur Joe Daws ou du mystérieux Octopus dont on ne voit jamais le visage.

Il tombe parfois également sous le charme de personnages plus féminins comme la fille de satin, qu’il finira par protéger malgré son passé de tueuse.

La sulfureuse tueuse reine noire n’entrera pas du reste dans la catégorie des femmes à protéger et demeurera une dangereuse criminelle.

Assez original, le dernier épisode voit The spirit jouer avec les nerfs d’un employé de banque malhonnête qui a chercher à l‘éliminer avant de le livrer à la police.

En conclusion, « The spirit, nuits d’encre » est à mes yeux un vestige de la bande dessinée américaine et n’a de valeur que de part son aspect historique.

Les intrigues sont d’une simplicité inouïe et le personnage principal est un héros sans pouvoirs dont on se demande par quel miracle, il n’est pas rapidement flingué par les gangsters surarmés.

Restent ensuite le ton polar des années 40, une ambiance de danger et de crime nocturnes dans les bas fonds des grandes villes américaines comme le quartier du Bronx dont était issu Eisner et qui lui servit durant toute  sa vie de source d’inspiration.

Mais malgré le respect d'usage pour ce grand père du comics, The spirit demeure un peu daté pour rivaliser avec les créations plus modernes.

 

A noter pour les fans du genre, un filme réalisé en 2008 par Frank Miller en personne.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Seth
  • : Articles/Chroniques pour un partage de voyages interieurs majoritairement littéraires
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories