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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 08:57

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Délaissons les univers difficile de l’éducation nationale en ZEP et la musique thrash californienne pour nous diriger vers le comique « Semi-pro » de Kent Alterman.

Sorti en 2008, « Semi-pro » se déroule dans le milieu du basketball du milieu des années 70.

Jackie Moon (Will Ferrell) est un ex chanteur de charme auteur d’un unique tube « Love me sexy », reconverti en joueur de basketball amateur au sein de l’équipe des Tropics de la ville de Flint.

Showman né, Moon est également le président du club, le manager de l’équipe mais aussi l’animateur des soirs de matchs ou il pousse encore la chansonnette ou organise des concours débile de panier du bout du terrain remportés quelques fois par quelques hippies défoncés.

Les Flint ont un jeu brouillon, sans ossature, travaillent chacun de leur coté dans des petits jobs alimentaires et se retrouvent dans les discothèques ou la musique disco et l’amour libre règnent en maitre.

Avec pareil mode de vie, les Flint ne font guère d’étincelles au sein de l’ABA (American Basketball Association) et un beau jour le président de la ligue annonce que la puissante NBA rachète la ligue et ne gardera dans sa franchise que les quatre équipes les plus rentables, donc pas les Flint qui jouent devant des salles aux trois quart vides.

Moon joue de toute son influence pour parvenir à faire accepter aux autres présidents que les quatre équipes épargnées soient les quatre meilleur du championnat et non les quatre plus rentables.

Vaguement conscient que son équipe de bras cassés doit changer quelque chose, il embauche un ancien joueur de NBA sur le retour, Monix (Woody Harrelson) sensé remettre ses joueurs sur de bons rails.

Ayant lui aussi échoué en NBA, Monix n’est pas très bien accepté par les Tropics, tout particulièrement, Clarence (André Benjamin) alias « black coffee » la star de l’équipe qui gaspille son talent par paresse.

Tandis que Monix qui renoue péniblement avec son ex copine Lynn (Maura Tierney) tente difficilement d’inculquer un peu de discipline et de tactique de jeu à ses coéquipiers, Moon qui comprend qu’il n’est plus légitime en tant qu’entraineur, essaye par tous les moyens d’attirer du monde dans les salles, en réalisant des cascades audacieuses comme de sauter en vélo au dessus de plusieurs cheerleaders ou de combattre un ours dans une cage ce qui n’est pas on peut s’en douter sans risque !

Le match pour la 4ième place qualificative a finalement lieu face aux redoutables Spurs, qui ont offert un contrat à Clarence.

Sous les yeux des commentateurs graveleux et débiles de Lou Redwood (Will Arnett) et Dick Pepperfield (Andrew Daly), Moon parvient à mobiliser ses troupes pour le choc de leur vie.

Le match est comme on pouvait s’y attendre tendu et âpre, et Moon perd conscience après un choc.

Il va au ciel et parle à sa mère (black) qui lui révèle un mouvement alors inconnu le « alley hoop » consistant à faire une passe dans les airs à un coéquipier pour le faire smasher.

Contre toute attente, Clarence refuse de jouer pour les Spurs et rejoint sa première équipe.

Travaillant avec Moon et Monix il réussit alors une quantité impressionnante de alley hoop qui médusent leurs adversaires et leurs permettent de revenir au score.

Ce sera pourtant Moon aidé par Monix au rebond, qui marquera les lancer francs de la victoire pour propulser dans la liesse générale son équipe en NBA.

En conclusion, malgré son sujet en principe bien accrocheur, le basket ringard des années 70, « Semi-pro » est une comédie poussive qui peine à décoller dans les airs à a la manière d’un Air Jordan.

Les blagues sont rares, peu inventives, d’une lourdeur et d’une vulgarité hors normes.

Bien entendu, quelques passages prêtent à sourire comme le jeu de la roulette russe qui tourne mal ou le combat homme-ours, mais ceci reste tout de même bien faiblard et surtout trop téléphoné pour se montrer convainquant.

On appréciera davantage, dans un style équivalent, le succulent « Dodgeball » beaucoup plus déjanté, créatif et mieux joué !

De « Semi-pro » on retiendra donc simplement sa chanson, glamour-porno et forcément très années 70.

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