Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 16:53

gish.jpg

1

 

 

La critique plutôt sévère de « Mellon collie and the infinite sadness » ne m’a pas empêché de jeter une oreille sur les premiers efforts des Smashing pumpkins.

Leur premier album « Gish » voit le jour en 1991 peu après leur formation et en pleine explosion du Grunge.

Le groupe est formé de Billy Corgan, chanteur à l‘époque chevelu, guitariste et principal compositeur secondé par James Iha à la guitare, de Jimmy Chamberlain à la batterie et de la jolie blonde Darcy Wretzky à la basse.

Les premiers pas se font avec « I am one » belle réussite à la dynamique entrainante et aux riffs foncièrement hard rock.

La voix nasillarde si particulière de Corgan et le coté versatile du groupe se remarquent rapidement sur ce titre de haute qualité.

On demande à entendre la suite et ceci arrive avec « Siva » qui alterne avec réussite passages doucereux et grosses envolées de guitares.

Vient ensuite la première ballade « Rhinocéros » complètement transparente que sa longueur rend pénible à l’écoute.

Le groupe envoie ensuite un rock vigoureux  « Bury me » puis enchaine sur une longue litanie de ballades soporifiques « Crush » , « Suffer » voir « Snail » ou aucune émotion ne filtre.

Le bref sursaut de  « Tristessa » est aussitôt anéanti par « Window paine » trop lent et contemplatif malgré un final plus électrique.

La dernière ballade tout en finesse, cordes et légèreté acoustique « Daydream » fait figure d’exception confirmant la règle qui veut que les Smashing pumpkins ne me séduisent pas sur leurs morceaux mélodiques.

En conclusion, malgré un début des plus prometteurs et quelques morceaux introductifs fort alléchants, « Gish » a bien du mal à me rassasier.

Cet album contient une majorité de ballades qui pour moi tombent à plat et  brisent net sa dynamique.

On sent que le groupe a un vrai potentiel et les moyens de trousser des titres efficaces mélangeant violence des guitares et mélodie soignées mais il ne parvient pas à trouver pour moi le bon dosage, ce que fera avec génie son rival de l’époque Nirvana.

« Gish » n’est donc pas raté ou nul, il est juste très frustrant et mal équilibré entre pop contemplative et rock énergique comme si le groupe hésitait encore sur la direction à donner à sa musique.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Seth
  • : Articles/Chroniques pour un partage de voyages interieurs majoritairement littéraires
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories