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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 14:13


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L’inhabituelle chaleur estivale de ce mois d’avril donne à beaucoup l’envie d’ouvrir les fenêtres et d’écouter de la musique très fort en un phénomène naturel de célébration de la vie.

D’un premier abord, « California jamming: live 1974 » de Deep Purple présente les caractéristiques idéales pour satisfaire à ces envies primitives.

Enregistré en 1974, ce concert en plein air est l’une des premières occasions de voir en action le chanteur David Coverdale remplaçant de Ian Gillan.

Coverdale est ici bien secondé vocalement par le bassiste Glenn Hughes.

Le concert commence de manière explosive par « Burn » titre rapide et très punchy ou Coverdale impose toute de suite son immense présence vocale.

Les furieuses parties de guitare de Richie Blackmore s’enchevêtrent dans les délires du claviers Jon Lord pour produire un intense maelstrom sonore.

Le son (remasterisé) est excellent, le public californien semble chauffé et blanc et manifeste bruyamment.

Le tempo ralentit sur « Might just take your life »  que la voix brulante de Coverdale vient pourtant ponctuellement à embraser.

On bascule dans une ambiance bluesy très prenante avec « Mistreated »  avec un Coverdale impérial sur les dix minutes épiques de ce titre.

Après le sempiternel passage obligé de la fumée dans les waters « Smoke on the water » dont le célébrissime riff réveille les ardeurs du public californien, viennent le tour des parties instrumentales « You fool no one » couplé à « The Mule » pour la batterie et prêt de dix huit minutes de pure musique heavy rock.

Le concert se termine par la  version surgonflée à vingt cinq minutes de « Space truckin » idéale pour junky défoncé mais un peu pénible à ingurgiter l'esprit clair.

En conclusion, bien que moins connue que « Made in Japan », « California jams: live 1974 » est un très bon album live avec un groupe dynamique porté par un chanteur phénoménal et une participation poussée du public californien il est vrai particulièrement versé dans l’appréciation de concerts de rock.

Je ne saurais dire combien de tonnes de drogues prenaient les musiciens et les fans dans les années 70 mais le résultat quarante ans après prend toujours au tripes tant la musique jouée ici parait inspirée et inventive.

Un très bon disque d’été donc à apprécier en Californie ou dans n’importe quelle partie ensoleillée du globe.

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