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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 08:26

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Deux ans après le déjà rugueux « Doux, dur et dingue » sort la suite  « Ca va cogner » réalisé à l’époque par Buddy Van Horn (1980).

L’ambiance est la même que pour le premier opus avec bagarres, motards, flics et orang-outang buveur de bières.

Coulant toujours une vie relativement paisible avec Orville (Geoffrey Lewis), Ma (Ruth Gordon) et Clyde, Phil Beddoe (Clint Eastwood) retrouve la trace de Lyn (Soundra Locke) la chanteuse qu’il avait jadis passionnément aimée.

Perdue, Lyn accepte de renouer avec Phil et de s’installer chez lui.

Dans le même temps, Beddoe se voit proposer une forte somme d’argent par un homme d’affaire mafieux de New York, James Beekman (Harry Gardino) pour affronter Jack Wilson (William Smith), un féroce champion ayant l’habitude d’estropier ses adversaires.

Tenté par l’argent, il accepte malgré les risques ce qu’il espère être son dernier combat.

Au cours de sa préparation, il est rejoint en footing par un mystérieux inconnu avec qui il sympathise.

Beddoe sauve la vie à l’homme qui allait tomber dans une carrière et celui ci lui rend la pareille dans une difficile bagarre de bar.

Beddoe comprend que l’inconnu est en réalité son adversaire le champion Wilson.

Tout deux semblent prêt à annuler le combat mais l’orgueil entre les deux hommes est le plus fort.

Cet orgueil est pourtant atténué par les amis de Beddoe qui le dissuadent de se battre.

Mais devant les énormes sommes des paris en jeux pour ce combat, les émissaires de Beekman ne l’entendent pas ainsi et kidnappent Lyn pour forcer Beddoe à se battre.

Beddoe et Orwill s’allient alors à Wilson pour libérer Lyn et s’affrontent ensuite pour vérifier qui est le plus fort.

Les hommes de Beekman reviennent à la charge fermement décidés à éliminer Beddoe mais celui reçoit l’aide inattendue du gang de motards qui a tout parié sur lui.

Le film se termine en gigantesque bagarre générale avant un happy end final de bon aloi

En conclusion, bien que similaire à « Doux, dur et dingue » , « Ca va cogner » lui est légèrement supérieur avec un scénario un peu plus travaillé.

Les combats sont mieux chorégraphiés et les gags plus inventifs notamment ceux avec les motards.

Les efforts d’Eastwood pour que Clyde puisse étancher ses besoins sexuels avec une orang outang femelle empruntée à un zoo sont également drôles.

William Smith, véritable sosie de Burt Reynolds en plus athlétique, est un partenaire à la mesure d’Eastwood.

Bien qu’étant loin d’être un monument du septième art, la série des « Doux, dur et dingue » fut un joli succès populaire pour Eastwood dans le registre plus léger des comédies familiales.

Avec le recul elle me donne aujourd’hui l’impression d’assister à une version parodique de Walker Texas Ranger.

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