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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 21:25

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Paru en 2005 après sept années en stand by en raison du renouveau d‘Iron maiden, « Tyranny of souls » est le dernier album en date de Bruce Dickinson, qui s'acoquine ici toujours avec Roy Z, le guitariste numéro un du heavy metal moderne.

Deux bassistes, Ray Burke et Juan Perez, un batteur David Moreno et un clavier au nom ridicule Maestro Mistheria viennent accompagner l’ossature composée de ses deux stars.

Force ici est de reconnaitre que la pochette évoquant une peinture satanique du Moyen-âge est magnifique et introduit un a priori des plus positifs sur ce disque.

Après « Mars within » la courte introduction grandiloquente, déboule « Abduction » véritable tube s’appuyant sur un tempo rapide, des riffs métalliques et des refrains accrocheurs.

Tout en effet dans « Abduction » porte la marque de la patte de Roy Z avec un morceau qui aurait pu s’intégrer sans peine dans le répertoire de Rob Halford.

Prenant la suite, « Soul intruders » déroule une heavy étincelant ou la voix de Dickinson produit tout son impact.

Epique, soigné et mélodique, « Kill devil hills » fait belle impression mais c’est davantage la ballade poétique « Navigate the seas of the sun » qui se montre la plus émouvante.

Sans coup férir, Dickinson trace son sillon et poursuit avec « River of no return » son œuvre heavy progressive qui cette fois passe plutôt bien.

Plus dynamique et franchement emballant, « Power of the sun » est pour moi le meilleur titre de l’album, accédant au statut de titre de grande envergure.

Rien ne semble altérer la cohérence l’ensemble et « Devil on a hog » brille par sa grande efficacité mélodique sur des refrains bien calibrés.

Le fin du disque se déroule avec le sombre « Believil » sonnant comme du sous Black sabbath période Tony Martin et «  A tyranny of soul » trop lent et répétitif pour passionner.

En conclusion, oubliés mes commentaires plutôt frileux sur « Accident of birth » et place à une couronne de lauriers pour ce « Tyranny of souls » remarquablement troussé.

Bien sur, Bruce Dickinson n’invente rien et ne bouscule pas les codes du genre mais réalise un disque cohérent et de belle qualité.

Tout est ici bien en place, l’efficacité des riffs et la prestance des solo de Roy Z pour les quelques titres au tempo soutenus mais également les longues plages musicales permettant au célèbre chanteur d’exprimer son gout pour les atmosphères progressives à tiroirs.

Le résultat ne pourra donc que séduire les adeptes de heavy grandiloquent.

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