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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 16:36

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Retournons un instant à la préhistoire du rock avec le « ‘74 Jailbreak » d’Ac/Dc.

A cette époque, le chanteur Bon Scott vient de rejoindre le groupe et la popularité des cinqs kangourous les plus célèbres de la musique n’a pas dépassé le stade de l’Australie, aussi est-ce avec le délicieux sentiment d’ouvrir le sarcophage d’un pharaon égyptien que débute l’écoute de ce mini album composé de cinqs titres.

Le groupe débute avec « Jailbreak », déjà stupéfiant par la remarquable assise rythmique assurée par la paire Phil Ruud-Dave Evans, par les refrains hyper accrocheurs et par la présence vocale si charismatique de Scott.

Le clip de l‘époque, tourné vraisemblablement dans un terrain vague vaut également le coup d’œil avec un Angus Young délaissant son habituel costume d’écolier pour un accoutrement de policier afin de coller avec l’univers carcéral du morceau.

On enchaine avec « You ain’t go a hold on me » qui bien que moins puissant, recèle un feeling rock truffé d’un charme absolument irrésistible.

Le trop classique « Show business » avec son rythme plan-plan cède la place au plus inspiré et intense « Soul stripper » dont la longue structure biscornue révèle de belles rencontres au gout d’inattendu.

L’album se termine avec « Baby, please don’t go » vrai morceau de hard rock avec un rythme rapide, de superbes parties de guitares d’Angus Young et le chant survolté de Scott pour emballer le tout.

En conclusion, contre toute attente « ‘74 Jailbreak »  est une très belle surprise, montrant que Ac/Dc en 1974 était déjà un groupe pétri d’un talent insolent et avait fait le bon choix en recrutant Bon Scott chanteur au charisme magnétique parfait pour incarner ce style de musique.

Bien entendu la production sonne datée, mais ceci n’enlève rien à la faramineuse qualité des morceaux composés d’un rock trapu, chaud et entrainant sentant les pubs anglo-saxons d’après travail avec une atmosphère bruyante de corps transpirants, de fumée épaisse et de bières mousseuses glissant sur des comptoirs graisseux pour arriver à des mains calleuses.

Somptueux bien que trop court, « ‘74 Jailbreak »  peut être considéré comme un savoureux amuse gueule avant d’aborder la discographie d’un groupe à la longévité vertigineuse.

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